CC BY 2.0 DEED /Faces Of The World
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont de nouveau défilé ce week-end en France et en Europe en solidarité avec les Palestiniens, en particulier ceux de Gaza qui font toujours face à une situation humanitaire des plus catastrophiques. Alors que plus de 13 000 morts sont aujourd'hui enregistrés dans l'enclave par les autorités locales, les appels au cessez-le-feu continuent de se faire plus pressants.
Une semaine après son interview à la BBC, Emmanuel Macron a plaidé, dimanche 19 novembre, pour « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu » face à « l'urgence pour la population de Gaza ». « L’aide humanitaire doit pouvoir arriver le plus rapidement et le plus sûrement possible », a-t-il notamment communiqué sur X.
Le chef de l'Etat, pour qui la libération de tous les otages est « une priorité absolue pour la France », a notamment annoncé avoir affrété « un nouvel avion de l’armée de l’air qui transportera plus de 10 tonnes de fret médical en début de semaine. Il embarquera notamment deux postes sanitaires mobiles pour soigner environ 500 grands blessés chacun ».
Le président de la République a proposé de mettre à disposition des moyens aériens afin de permettre aux enfants blessés ou malades de Gaza qui ont besoin de soins urgents d'être soignés en France, « si cela est utile et nécessaire, où des dispositions sont prises pour recevoir jusqu'à 50 patients dans nos établissements hospitaliers ».
Une semaine après son interview à la BBC, Emmanuel Macron a plaidé, dimanche 19 novembre, pour « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu » face à « l'urgence pour la population de Gaza ». « L’aide humanitaire doit pouvoir arriver le plus rapidement et le plus sûrement possible », a-t-il notamment communiqué sur X.
Le chef de l'Etat, pour qui la libération de tous les otages est « une priorité absolue pour la France », a notamment annoncé avoir affrété « un nouvel avion de l’armée de l’air qui transportera plus de 10 tonnes de fret médical en début de semaine. Il embarquera notamment deux postes sanitaires mobiles pour soigner environ 500 grands blessés chacun ».
Le président de la République a proposé de mettre à disposition des moyens aériens afin de permettre aux enfants blessés ou malades de Gaza qui ont besoin de soins urgents d'être soignés en France, « si cela est utile et nécessaire, où des dispositions sont prises pour recevoir jusqu'à 50 patients dans nos établissements hospitaliers ».
Les violences en Cisjordanie condamnées
Dans un entretien téléphonique avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a condamné, selon l'Elysée, les violences qui sont commises contre les civils palestiniens en Cisjordanie, soulignant « les exigences qu’il exprime auprès des autorités israéliennes pour qu’elles y mettent un terme ».
Au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, il a d'ailleurs exprimé « sa grande préoccupation concernant la montée des violences » dans ce territoire occupé. Au moins 200 personnes y sont mortes ces dernières semaines des suites d'incursions commises par l'armée israélienne et les colons. Plusieurs observateurs ont qualifié ces derniers jours leur comportement de « nettoyage ethnique », à l'instar de l'ancien ambassadeur français en Israël, Gérard Araud.
S'agissant de Gaza, tout en réaffirmant auprès de Benjamin Netanyahou « le droit d’Israël à se défendre », le président français a plaidé pour une trêve humanitaire immédiate en appelant l’attention du chef du gouvernement israélien « sur les risques humanitaires et les trop nombreuses pertes civiles liées aux opérations militaires en cours dans la bande de Gaza ». Il a par ailleurs souligné la « nécessité d’éviter toute extension du conflit, notamment au Liban ».
Au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, il a d'ailleurs exprimé « sa grande préoccupation concernant la montée des violences » dans ce territoire occupé. Au moins 200 personnes y sont mortes ces dernières semaines des suites d'incursions commises par l'armée israélienne et les colons. Plusieurs observateurs ont qualifié ces derniers jours leur comportement de « nettoyage ethnique », à l'instar de l'ancien ambassadeur français en Israël, Gérard Araud.
S'agissant de Gaza, tout en réaffirmant auprès de Benjamin Netanyahou « le droit d’Israël à se défendre », le président français a plaidé pour une trêve humanitaire immédiate en appelant l’attention du chef du gouvernement israélien « sur les risques humanitaires et les trop nombreuses pertes civiles liées aux opérations militaires en cours dans la bande de Gaza ». Il a par ailleurs souligné la « nécessité d’éviter toute extension du conflit, notamment au Liban ».
Refuser le silence face aux horreurs
Emmanuel Macron, qui s'est dernièrement vu reprocher par des ambassadeurs au Moyen-Orient son soutien inconditionnel à Israël au début de la guerre menée à Gaza, a aussi plaidé pour « la nécessité d’ouvrir un horizon politique » visant à instaurer la paix au Proche-Orient. « Seule la solution de deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte-à-côte en paix et en sécurité, permettra d’assurer une stabilité au Proche Orient », a-t-il réaffirmé.
L'heure, pour les ONG, est à l'urgence d'instaurer un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « Le monde ne peut pas rester silencieux alors que les hôpitaux, qui devraient être des refuges, sont transformés en scènes de mort, de dévastation et de désespoir », allusion faite aux scènes terribles qui ont cours dans l'hôpital Al-Shifa, a récemment déclaré le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, réitérant ses appels à l'arrêt immédiat des combats.
Pour le Commissaire général de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, « le mépris pour la protection des infrastructures civiles, y compris les installations de l'ONU, les hôpitaux, les écoles, les abris et les lieux de culte, témoigne du niveau d'horreur que vivent chaque jour les civils à Gaza ». Deux écoles de l'UNRWA ont été bombardés, samedi 18 novembre, par Israël, faisant des dizaines de morts.
« Cette guerre fait chaque jour un nombre effarant et inacceptable de victimes civiles, notamment des femmes et des enfants. Cela doit cesser », a exhorté le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui martèle la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
Lire aussi :
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Emmanuel Macron exhorte Israël à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza
« Trop c’est trop ! » : les agences de l'ONU exigent un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza
L'heure, pour les ONG, est à l'urgence d'instaurer un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « Le monde ne peut pas rester silencieux alors que les hôpitaux, qui devraient être des refuges, sont transformés en scènes de mort, de dévastation et de désespoir », allusion faite aux scènes terribles qui ont cours dans l'hôpital Al-Shifa, a récemment déclaré le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, réitérant ses appels à l'arrêt immédiat des combats.
Pour le Commissaire général de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, « le mépris pour la protection des infrastructures civiles, y compris les installations de l'ONU, les hôpitaux, les écoles, les abris et les lieux de culte, témoigne du niveau d'horreur que vivent chaque jour les civils à Gaza ». Deux écoles de l'UNRWA ont été bombardés, samedi 18 novembre, par Israël, faisant des dizaines de morts.
« Cette guerre fait chaque jour un nombre effarant et inacceptable de victimes civiles, notamment des femmes et des enfants. Cela doit cesser », a exhorté le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui martèle la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
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