« Guide-nous sur le Chemin droit » est la demande positive formulée dans la sourate Fatiha, c'est à dire une promesse de Dieu dans l'esprit du contrat spirituel. Car, dans ce pacte bilatéral, Dieu est Le Rédacteur qui choisit les clauses. Cette clause de guidance, proposée par Dieu, est donc à considérer comme une « promesse » de Dieu.
L'être humain est puissant mais il est tout aussi ignorant de lui-même. Ballotté entre ses besoins et ses désirs, son ignorance met l'humain à la portée de choix contraires à ses intérêts. Cette guidance divine est donc judicieuse et même salvatrice sur le « Sirat Mustaqeem » que nous allons préciser.
Qu'est-ce que ce Chemin-droit que le Coran désigne sous un vocable idiomatique aux allures d'une tautologie où il accole deux mots, « sirat » et « mustaqueem », qui ont le même sens en français ? Et surtout quel besoin d'être guidé sur un chemin qui est censé être droit puisque rien que le « sirat » évoque déjà cette idée de droiture ?
L'être humain est puissant mais il est tout aussi ignorant de lui-même. Ballotté entre ses besoins et ses désirs, son ignorance met l'humain à la portée de choix contraires à ses intérêts. Cette guidance divine est donc judicieuse et même salvatrice sur le « Sirat Mustaqeem » que nous allons préciser.
Qu'est-ce que ce Chemin-droit que le Coran désigne sous un vocable idiomatique aux allures d'une tautologie où il accole deux mots, « sirat » et « mustaqueem », qui ont le même sens en français ? Et surtout quel besoin d'être guidé sur un chemin qui est censé être droit puisque rien que le « sirat » évoque déjà cette idée de droiture ?
La métaphore de la « sirat » exclut toute possibilité d'erreur sur la destination pour celui qui reste sur ce chemin…
En effet, le mot arabe « sirat » désigne un chemin non seulement droit mais un chemin où l'on est assuré de ne pas se perdre. Un chemin qui est dégagé, sans encombre ni croisements. De plus, le « sirat » est un chemin large, comparable à un grand boulevard, rectiligne, et qui mène droit à destination. Donc a priori, sur le « sirat », nul besoin de guidance ! Mais a priori seulement.
La métaphore de la « sirat » exclut toute possibilité d'erreur sur la destination pour celui qui reste sur ce chemin. Dans l'idée de « Chemin droit », on entend le mot direct comme on dirait « droit au but » ; sans s'arrêter, sans bifurquer, sans perdre de temps ni pouvoir s'égarer. Pourtant, à l'analyse, l'offre se justifie à cause des deux types de handicap sur ce « sirat » qui mène à Lui.
Le premier est que ce « sirat » est « mustaqueem » qui se dit droit aussi, au sens de « se tenir droit ». Il y a donc un implicite de verticalité. Ce qui donne de l'expression coranique, « Sirat Mustaqueem », une idée de grand boulevard ascendant. Une voie ample dont nul ne peut sortir sans le savoir, sans le vouloir. Une voie fréquentée, éclairée et dégagée et qui arrive exactement à destination sans erreur possible. Mais une voie qui sans cesse monte, monte et ne s'arrête de monter faisant de la chute le premier des risques que l'on redoute sur un tel parcours.
La métaphore de la « sirat » exclut toute possibilité d'erreur sur la destination pour celui qui reste sur ce chemin. Dans l'idée de « Chemin droit », on entend le mot direct comme on dirait « droit au but » ; sans s'arrêter, sans bifurquer, sans perdre de temps ni pouvoir s'égarer. Pourtant, à l'analyse, l'offre se justifie à cause des deux types de handicap sur ce « sirat » qui mène à Lui.
Le premier est que ce « sirat » est « mustaqueem » qui se dit droit aussi, au sens de « se tenir droit ». Il y a donc un implicite de verticalité. Ce qui donne de l'expression coranique, « Sirat Mustaqueem », une idée de grand boulevard ascendant. Une voie ample dont nul ne peut sortir sans le savoir, sans le vouloir. Une voie fréquentée, éclairée et dégagée et qui arrive exactement à destination sans erreur possible. Mais une voie qui sans cesse monte, monte et ne s'arrête de monter faisant de la chute le premier des risques que l'on redoute sur un tel parcours.
….mais l'effort demandé est constant et continuel
Pour éviter la chute, sur le « Sirat Mustaqeem », il faut donc avancer, aller de l'avant continuellement et toujours plus loin, toujours plus haut sans s'arrêter. L'effort demandé est constant ; sans relâche sous peine de reculade, voire de chute. L'image de mon maître est le cycliste sur une piste de montagne qui ne cesse de monter sur une pente toujours plus raide. Ce cycliste n'a pas le choix car il ne peut pas s'arrêter et il doit pédaler pour avancer car, en cas de chute, il se retrouve tout en bas, dans le ravin.
Le second handicap du « sirat », non explicite dans la sourate Fatiha, est constitué des « épreuves » de la vie de croyant. Ces événements que l'on ne contrôle pas et qui remettent en question notre vision de la vie et de nous-mêmes.
Une épreuve est un test subi. Une situation de vie que l'on ne peut éviter. Elle s'impose dans le cours de la vie ordinaire. L'épreuve est pénible et toujours sur mesure. Elle touche chacun exactement là où il a besoin de se remettre en question. Elle intervient au bon moment et cause une souffrance qui, dit le Coran, est adapté au sujet. Le but d'une épreuve est de forcer l'âme à se tourner vers Dieu pour rechercher Sa miséricorde. C'est pourquoi, dans la métaphore du Chemin droit et ascendant, chaque épreuve correspond à une étape d'évolution spirituelle. Elle se cale sur un passage où la pente se fait plus raide dans la vie, sociale ou spirituelle, pour un stade plus élevé qui rapproche de Dieu.
Car, dans cette image, plus l'on avance sur le « Sirat Mustaqeem », le Chemin-droit et ascendant, plus l'on se rapproche de Dieu. On gagne en altitude, au sens direct et figuré, par rapport aux choses de la vie. On se détache du piège de la matière pour gagner en sagesse. Mais, dans le même temps, la pente s'avère plus raide, exigeant plus d'effort, alors que la chute se profile plus redoutable.
Le second handicap du « sirat », non explicite dans la sourate Fatiha, est constitué des « épreuves » de la vie de croyant. Ces événements que l'on ne contrôle pas et qui remettent en question notre vision de la vie et de nous-mêmes.
Une épreuve est un test subi. Une situation de vie que l'on ne peut éviter. Elle s'impose dans le cours de la vie ordinaire. L'épreuve est pénible et toujours sur mesure. Elle touche chacun exactement là où il a besoin de se remettre en question. Elle intervient au bon moment et cause une souffrance qui, dit le Coran, est adapté au sujet. Le but d'une épreuve est de forcer l'âme à se tourner vers Dieu pour rechercher Sa miséricorde. C'est pourquoi, dans la métaphore du Chemin droit et ascendant, chaque épreuve correspond à une étape d'évolution spirituelle. Elle se cale sur un passage où la pente se fait plus raide dans la vie, sociale ou spirituelle, pour un stade plus élevé qui rapproche de Dieu.
Car, dans cette image, plus l'on avance sur le « Sirat Mustaqeem », le Chemin-droit et ascendant, plus l'on se rapproche de Dieu. On gagne en altitude, au sens direct et figuré, par rapport aux choses de la vie. On se détache du piège de la matière pour gagner en sagesse. Mais, dans le même temps, la pente s'avère plus raide, exigeant plus d'effort, alors que la chute se profile plus redoutable.
Les épreuves, ses risques et ce qu’ils impliquent pour le croyant
Plus l'on se rapproche de Dieu, plus les épreuves rencontrées sont intimes et intenses et plus l'effort est constant et exigent pour continuer d'avancer. Mais aussi plus la chute risque de faire de dégâts car une chute du dixième étage cause plus de dommages qu'une chute du premier. Cette réalité est le lot quotidien du cheminant sur la voie de Dieu. Une expérience connue de tout cheminant de la voie spirituelle de l'islam. Et s'il n'en est pas conscient, le maître y veille. Ce maître peut être un homme, une femme, un livre ou même un enfant, un divorce, un animal, etc. L'intelligence de la vie, dit-on.
Le « Sirat Mustaqeem » est une image, une métaphore coranique qui est parlante pour nous comme elle le fut, autrement, pour les primo-auditeurs du Coran. Ces Arabes du désert sont des caravaniers et savent l'intérêt de suivre un « sirat », une voie qui mène à destination à travers le désert où l'égarement est synonyme de mort. Suivre un « sirat » exclut ce risque. Mais si le « sirat » donne l'assurance d'arriver à destination, les Bédouins savent qu'un « sirat » comporte un risque et un seul que tous redoutent.
Le « sirat » spirituel de la sourate Fatiha, le risque est la chute car le chemin est montant et sa pente est de plus en plus raide. Le danger sur le « sirat » matériel, celui des Bédouins caravaniers du désert, est aussi unique et se résume aux bandits de grands chemins qui pullulent sur ces « sirat ». Ils attaquent et dépouillent les caravanes sans état d'âme. Contre ce danger, il faut s'armer et ne pas voyager seul sur le « sirat » ; il faut donc s'organiser et voyager en groupe, en communauté sur le « Sirat Mustaqeem ».
Le « Sirat Mustaqeem » est une image, une métaphore coranique qui est parlante pour nous comme elle le fut, autrement, pour les primo-auditeurs du Coran. Ces Arabes du désert sont des caravaniers et savent l'intérêt de suivre un « sirat », une voie qui mène à destination à travers le désert où l'égarement est synonyme de mort. Suivre un « sirat » exclut ce risque. Mais si le « sirat » donne l'assurance d'arriver à destination, les Bédouins savent qu'un « sirat » comporte un risque et un seul que tous redoutent.
Le « sirat » spirituel de la sourate Fatiha, le risque est la chute car le chemin est montant et sa pente est de plus en plus raide. Le danger sur le « sirat » matériel, celui des Bédouins caravaniers du désert, est aussi unique et se résume aux bandits de grands chemins qui pullulent sur ces « sirat ». Ils attaquent et dépouillent les caravanes sans état d'âme. Contre ce danger, il faut s'armer et ne pas voyager seul sur le « sirat » ; il faut donc s'organiser et voyager en groupe, en communauté sur le « Sirat Mustaqeem ».
Il y a, dans l'étude de la sourate Fatiha, matière à réviser ce concept du Satan
Le Coran décrit le Satan comme l'archétype du rebelle. Il signe sa rébellion contre Dieu au moment de la création de l'humain. Le Satan refuse de reconnaître l'humain dans son rôle de calife de Dieu sur terre. Ce seul refus le sort de l'énergie universelle, l'énergie cosmique, la seule énergie qui soit et que l'on nomme couramment le tawhid. Un discours facile sur le Satan et ses acolytes existe alors. Il est extravagant de déraison. Et ce Satan serait l'ennemi du musulman sur le « Sirat Mustaqeem ».
Quand on collecte les descriptions du Satan, ses aptitudes et ses capacités d'actions et de nuisance, il devient difficile de croire en Dieu en même temps que de croire à cet être satanique qui est partout en même temps sans relâche et capable de nous contrôler. Il y a, dans l'étude de la sourate Fatiha, matière à réviser ce concept du Satan. Ennemi désigné de l'âme sur le « Sirat Mustaqeem », le Satan a parfois des allures de Père Noël qui s'oppose à la responsabilité qu'exige le libre arbitre humain.
Personnellement, je n'ai pas eu l'occasion de croire au Père Noël, hélas ! Mais il me semble évident que le Père Noël est une « réalité » au sens d'un degré d'accord. Quand je googlise « Père Noël » par exemple, l'algorithme donne non moins de 46,5 millions d'occurrences en moins d'une demi-seconde. Alors que si je googlise « Jésus Christ », les occurrences sont de 32,2 millions. Que faut-il de plus pour que le Père Noël soit « réel » ? Refuser son « existence » contredit qu'il soit autant réel !
En matière de « réalité », le Père Noël est plus réel que Jésus. Car la « réalité » naît d'un accord que nous parvenons à obtenir, entre âmes, pour des raisons diverses. Si le degré de l'accord est élevé sur un fait, l'existence de ce fait s'impose. C'est ainsi que le « temps » existe alors qu'il n'est pas plus réel que le « Père Noël ». Sauf que notre degré d'accord sur le « temps » est très élevé. Sur Google, j'ai 2 230 millions d'occurrences ; soit trente fois plus réel que notre degré d'accord sur « Emmanuel Macron » par exemple. C'est ainsi qu'en fatihalogie, « le Père Noël existe » comme « réalité », à savoir un degré d'accord, exactement comme le Satan existe, dans le discours musulman ; lorsqu'on tente d'expliquer la parole divine, à la lumière du pacte de la sourate Fatiha.
Quand on collecte les descriptions du Satan, ses aptitudes et ses capacités d'actions et de nuisance, il devient difficile de croire en Dieu en même temps que de croire à cet être satanique qui est partout en même temps sans relâche et capable de nous contrôler. Il y a, dans l'étude de la sourate Fatiha, matière à réviser ce concept du Satan. Ennemi désigné de l'âme sur le « Sirat Mustaqeem », le Satan a parfois des allures de Père Noël qui s'oppose à la responsabilité qu'exige le libre arbitre humain.
Personnellement, je n'ai pas eu l'occasion de croire au Père Noël, hélas ! Mais il me semble évident que le Père Noël est une « réalité » au sens d'un degré d'accord. Quand je googlise « Père Noël » par exemple, l'algorithme donne non moins de 46,5 millions d'occurrences en moins d'une demi-seconde. Alors que si je googlise « Jésus Christ », les occurrences sont de 32,2 millions. Que faut-il de plus pour que le Père Noël soit « réel » ? Refuser son « existence » contredit qu'il soit autant réel !
En matière de « réalité », le Père Noël est plus réel que Jésus. Car la « réalité » naît d'un accord que nous parvenons à obtenir, entre âmes, pour des raisons diverses. Si le degré de l'accord est élevé sur un fait, l'existence de ce fait s'impose. C'est ainsi que le « temps » existe alors qu'il n'est pas plus réel que le « Père Noël ». Sauf que notre degré d'accord sur le « temps » est très élevé. Sur Google, j'ai 2 230 millions d'occurrences ; soit trente fois plus réel que notre degré d'accord sur « Emmanuel Macron » par exemple. C'est ainsi qu'en fatihalogie, « le Père Noël existe » comme « réalité », à savoir un degré d'accord, exactement comme le Satan existe, dans le discours musulman ; lorsqu'on tente d'expliquer la parole divine, à la lumière du pacte de la sourate Fatiha.
Celui qui est guidé par Dieu ne peut craindre le Satan
Quelle est la nature de l'obscurité ? Est-ce de la matière ? Est-ce de l'énergie ? Nous savons tous que l'obscurité existe car nous avons un accord sur la présence ou l'absence de lumière en un lieu donné. Et cette absence de lumière est alors baptisée « obscurité ». En fatihalogie, il en est de même de Dieu l'Unique et du Satan. Car le Satan est alors « l'absence de Dieu », un privilège exclusivement humain car, en dehors de la réalité humaine, la Présence divine est permanente dans le Cosmos. Le vide, le règne minéral, le règne végétal, toute la Création ignorent cet être que l'on nomme Satan.
En islam, Dieu est l'unique réalité cosmique qui soit. L'ensemble de la Création doit tout à Dieu et n'existe que par Sa volonté. Celui qui vit dans cette présence de Dieu, ne rencontre pas de Satan tout comme celui qui vit dans la lumière ne rencontre pas d'obscurité. La promesse du verset 5 est donc une dénégation du Satan pour un croyant. Autrement dit, la présence du Satan est une négation de la Présence divine. Car celui qui est guidé par Dieu ne craint rien, il ne peut craindre le Satan. Celui-là affronte ses peines et souffrances avec « Al-Hamdulillah », comme des épreuves. Car il se souvient du verset 5 de la sourate Fatiha, la promesse divine de guidance. Dieu ne faillit point à Ses promesses.
En islam, Dieu est l'unique réalité cosmique qui soit. L'ensemble de la Création doit tout à Dieu et n'existe que par Sa volonté. Celui qui vit dans cette présence de Dieu, ne rencontre pas de Satan tout comme celui qui vit dans la lumière ne rencontre pas d'obscurité. La promesse du verset 5 est donc une dénégation du Satan pour un croyant. Autrement dit, la présence du Satan est une négation de la Présence divine. Car celui qui est guidé par Dieu ne craint rien, il ne peut craindre le Satan. Celui-là affronte ses peines et souffrances avec « Al-Hamdulillah », comme des épreuves. Car il se souvient du verset 5 de la sourate Fatiha, la promesse divine de guidance. Dieu ne faillit point à Ses promesses.
La différence entre le droit chemin et le Chemin droit
Une distinction est à faire cependant entre le « droit chemin » social et le « Sirat Mustaqeem » qui est le Chemin droit spirituel où Dieu promet de guider le croyant. Suivre le droit chemin, c'est avoir le comportement social conforme aux normes établies. Celui qui sort du droit chemin peut se retrouver en prison, par exemple, au banc de la société, tout en évoluant sur le « Sirat Mustaqeem ».
L'exemple du Prophète Joseph expose bien la différence entre le bon comportement social, le droit chemin, et le bon comportement spirituel, le Chemin droit. Le récit coranique montre que Joseph est jeté en prison, condamné par la société pour suivre son destin afin de se hisser plus haut sur le Chemin-droit. L'épisode de la prison est une épreuve à traverser pour Joseph. Sa condamnation par le système n'équivaut pas à une sortie du Chemin droit, bien au contraire selon le récit coranique. Les épreuves divines sont de formes multiples. Les exemples sont légion dans la vie des Envoyés de Dieu pour ouvrir la voie du pardon en sachant que Dieu tient Sa Parole énoncée au verset 5 de la sourate Fatiha.
Coran, sourate 29, versets 2 et 3 : « Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire : "Nous croyons!" sans les éprouver ? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux ; (Ainsi), Dieu connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent. » A chacun ses épreuve. Et pour tous, la seule voie de sortie est de se tourner vers Dieu et solliciter Sa guidance promise dans ce verset 5 de la sourate Fatiha.
Nous en restons là pour ce verset 5, en sachant qu'il reste les deux derniers versets à traiter pour en finir avec notre chronique de fatihalogie. Nous les ferons d'un coup au prochain papier, inchaAllah. Que Dieu accepte notre Ramadan. Qu'Il accueille notre zakat al-Fitr. Dans Sa miséricorde infinie, puisse-t-Il nous donner la force d'affronter nos épreuves dans la joie et la foi. Sans jamais douter de Sa miséricorde et Son Amour qui s'expriment toujours bien en amont de Sa justice. Paix et bénédictions sur le Prophète Muhammad, sur sa famille et tous ceux qui les aiment.
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