Selon le dictionnaire Le Robert, le mot « couple » vient de copula, qui signifie en latin « chaine », « lien ». Vivre en couple, c’est en effet construire une relation fondée sur l’affection, l’amour, la tendresse, la bonté, la confiance, la fraternité, qui sont des valeurs essentielles pour consolider les liens et vivre en symbiose, en phase avec son (sa) conjoint(e). Dieu nous le rappelle : « Et parmi ses signes Il a créé de vous pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent » (s. 30, v. 21).
On peut constater que la bonté, l’affection sont les ingrédients nécessaires pour vivre en tranquillité, en paix dans sa vie de couple, à la différence des brimades, de la dévalorisation, qui génèrent des grandes tensions, voire des conflits constants lorsque ces derniers perdurent dans le temps.
Lorsque l’on ne sait plus communiquer, ou très mal, en s’agitant, en criant, en vociférant, la relation s’effrite dans le temps. L’affection laisse place à la froideur et à la distance. La bonté se transforme en antipathie et les liens se délient.
Qu’avons-nous besoin d’apprendre pour trouver cette sérénité ? Qu’avons-nous besoin d’apprendre pour ne pas rompre ce « lien » ?
On peut constater que la bonté, l’affection sont les ingrédients nécessaires pour vivre en tranquillité, en paix dans sa vie de couple, à la différence des brimades, de la dévalorisation, qui génèrent des grandes tensions, voire des conflits constants lorsque ces derniers perdurent dans le temps.
Lorsque l’on ne sait plus communiquer, ou très mal, en s’agitant, en criant, en vociférant, la relation s’effrite dans le temps. L’affection laisse place à la froideur et à la distance. La bonté se transforme en antipathie et les liens se délient.
Qu’avons-nous besoin d’apprendre pour trouver cette sérénité ? Qu’avons-nous besoin d’apprendre pour ne pas rompre ce « lien » ?
L’apprentissage au cœur de la relation de couple
Nous avons besoin de connaitre et comprendre son (sa) conjoint(e) afin de cohabiter ensemble de la meilleure manière. Nous avons besoin d’apprendre, de déchiffrer la nature complexe de l’être humain, de saisir les interactions qui se jouent dans la relation à deux.
En effet, la vie à deux est une aventure extraordinaire qui nous amène au cœur de l’humain. C’est la découverte de l’autre, dans ses agissements, dans ses pensées. Elle amène à découvrir son (sa) conjoint(e) dans sa façon d’être au quotidien, dans sa manière de penser, d’agir, dans ses moments de doute, de fragilité, de force et de faiblesse.
Cette connaissance et cette compréhension de l’autre créent des liens très forts. Elles conduisent aussi à se découvrir à travers le contact de l’autre, dans nos propres réactions, dans la découverte de ses sentiments profonds. Elles nous confrontent à nous-mêmes, à nos forces, à nos faiblesses, à nos manquements et à nos limites.
Nous apprenons à travers le miroir de l’autre, à nous voir, à nous entendre, à nous comprendre. Nous apprenons à nous connaitre au contact de l’autre, dans la difficulté et dans la facilité, dans les moments de joie et de douleur. Nous apprenons à cohabiter ensemble, à faire tomber les masques qui nous empêchent d’être nous-mêmes. Nous apprenons à trouver un équilibre entre attachement et détachement, entre dépendance et indépendance. Un équilibre qui se met en place, au fil des échanges, au fil des frictions, au fil d’une compréhension mutuelle.
Au fil du temps, les liens se consolident, l’affection grandit chaque jour. On commence à aimer l’autre dans sa globalité, dans son être et non dans son paraitre ! La confiance s’étend, la tranquillité s’installe. On s’ancre dans une relation saine, dans une intimité profonde.
En effet, la vie à deux est une aventure extraordinaire qui nous amène au cœur de l’humain. C’est la découverte de l’autre, dans ses agissements, dans ses pensées. Elle amène à découvrir son (sa) conjoint(e) dans sa façon d’être au quotidien, dans sa manière de penser, d’agir, dans ses moments de doute, de fragilité, de force et de faiblesse.
Cette connaissance et cette compréhension de l’autre créent des liens très forts. Elles conduisent aussi à se découvrir à travers le contact de l’autre, dans nos propres réactions, dans la découverte de ses sentiments profonds. Elles nous confrontent à nous-mêmes, à nos forces, à nos faiblesses, à nos manquements et à nos limites.
Nous apprenons à travers le miroir de l’autre, à nous voir, à nous entendre, à nous comprendre. Nous apprenons à nous connaitre au contact de l’autre, dans la difficulté et dans la facilité, dans les moments de joie et de douleur. Nous apprenons à cohabiter ensemble, à faire tomber les masques qui nous empêchent d’être nous-mêmes. Nous apprenons à trouver un équilibre entre attachement et détachement, entre dépendance et indépendance. Un équilibre qui se met en place, au fil des échanges, au fil des frictions, au fil d’une compréhension mutuelle.
Au fil du temps, les liens se consolident, l’affection grandit chaque jour. On commence à aimer l’autre dans sa globalité, dans son être et non dans son paraitre ! La confiance s’étend, la tranquillité s’installe. On s’ancre dans une relation saine, dans une intimité profonde.
La protection, une valeur fondamentale dans la vie de couple
Une intimité qui est au cœur de la relation à deux. « Vos épouses sont un vêtement pour vous, et vous êtes un vêtement pour elle », nous dit le Coran (s. 2, v. 187). Cette belle parabole du vêtement nous rappelle, d’une part, cette osmose qui se crée dans la vie de couple et, d’autre part, la protection nécessaire pour faire éclore une identité de couple qui se construit dans le temps, dans la patience, dans l’amour, dans le pardon, dans le respect, dans la fidélité, dans la loyauté, etc.
Une protection qui apporte sécurité et confiance ! Une protection qui nous donne le droit de dire, le droit de faire, le droit de nourrir ses besoins, le droit de donner à l’autre, le droit de recevoir.
Nous pouvons dans ces moments-là être plus proches de son être, de sa fitra. Nous sentons que nous pouvons être nous-mêmes, mais en prenant conscience que nous vivons en couple. Nous sentons que nous pouvons développer notre singularité sans être étouffés par la relation de couple. Nous sentons que nous pouvons nous affirmer, mais sans jamais empiéter sur l’intégrité de l’autre. Nous sentons que nous développons notre couple qui se nourrit de toutes nos composantes. Nous sentons que nous développons un « Nous ».
Une protection qui apporte sécurité et confiance ! Une protection qui nous donne le droit de dire, le droit de faire, le droit de nourrir ses besoins, le droit de donner à l’autre, le droit de recevoir.
Nous pouvons dans ces moments-là être plus proches de son être, de sa fitra. Nous sentons que nous pouvons être nous-mêmes, mais en prenant conscience que nous vivons en couple. Nous sentons que nous pouvons développer notre singularité sans être étouffés par la relation de couple. Nous sentons que nous pouvons nous affirmer, mais sans jamais empiéter sur l’intégrité de l’autre. Nous sentons que nous développons notre couple qui se nourrit de toutes nos composantes. Nous sentons que nous développons un « Nous ».
La vie de couple, c’est construire un « Nous »
Un « Nous » qui se construit à partir de nos valeurs communes, de nos convictions, de nos ressemblances. Un « Nous » qui va nous permettre de fonder une famille, d’avoir des enfants, de transmettre des valeurs, des croyances. Un « Nous » qui est à l’image d’un arbre enraciné dans le sol et qui donne de bons fruits. Un « Nous » qui est fort, parce qu’il se projette vers des objectifs communs, vers une même direction, une même vision.
Un « Nous » qui aspire à s’élever, à se dépasser au-delà des épreuves, au-delà de la difficulté, au-delà de son égo, au-delà des luttes de pouvoir. Un « Nous » qui a appris à pardonner, à lâcher prise pour ne pas rompre la corde, le lien. Un « Nous » qui se crée dans une relation d’interdépendance, où chacun est conscient de ses responsabilités, de ses limites. À l’image du Soleil qui tourne autour de la Terre et qui contribue à la survie de l’être humain depuis des décennies. Un « Nous » qui aspire tout bonnement à vivre une vie de paix, de tranquillité et de bonheur !
Un « Nous » qui aspire à s’élever, à se dépasser au-delà des épreuves, au-delà de la difficulté, au-delà de son égo, au-delà des luttes de pouvoir. Un « Nous » qui a appris à pardonner, à lâcher prise pour ne pas rompre la corde, le lien. Un « Nous » qui se crée dans une relation d’interdépendance, où chacun est conscient de ses responsabilités, de ses limites. À l’image du Soleil qui tourne autour de la Terre et qui contribue à la survie de l’être humain depuis des décennies. Un « Nous » qui aspire tout bonnement à vivre une vie de paix, de tranquillité et de bonheur !