Photo extraite du film "Quand le déluge survient" de Mohamed Ali.
Raconter la révolution égyptienne de l’intérieur, mettre en scène ceux qui la vivent ou ceux qui la subissent, tel est le parti pris de 18 Jours. Cette idée originale revient à Marwan Hamed et Yousri Nasrallah. Ce sont eux qui, au début des événements, décident de contacter des réalisateurs de la nouvelle génération pour leur soumettre le projet. En laissant les artistes libres de livrer leur vision de la révolution, ils ont obtenu des histoires riches et singulières. Une plongée passionnante dans le quotidien des Egyptiens, alors même que les caméras du monde entier regardent vers la place Tarhir.
Des artistes novateurs
Ce film présenté comme « le premier fait en Egypte en toute liberté », regroupe dix réalisateurs, tous représentatifs de cette nouvelle vague artistique venue du monde arabe et du Moyen-Orient. Artistes novateurs, ils revendiquent le droit de travailler en toute liberté. Une prise de position qui rappelle l’exposition « The Future of a promise » à la biennale d’art contemporain de Venise cette année, ou la vitalité artistique contemporaine décrite par la directrice de l’Institut des cultures d’islam, Véronique Rieffel, dans son livre Islamania.
Réalisées pendant la révolution égyptienne et sans budget, ces histoires reposent sur la volonté des producteurs et le talent des réalisateurs et des équipes techniques. Le résultat ? Des histoires de la vie quotidienne, perturbée par la révolution. A l’écran, des jeunes se découvrent révolutionnaires, gagnés par l’élan de liberté qui souffle sur le pays. Un grand-père brave le couvre-feu pour satisfaire la curiosité de son petit-fils ; l’échoppe d’un coiffeur devient un hôpital pour blessés ; des petites frappes tentent de gagner de l’argent en vendant drapeaux et photos de Moubarak aux manifestants de tous bords ; ou encore un couple issu des classes moyennes égyptiennes se réconcilie sur la place Tahrir en appelant Moubarak à la démission.
Des tranches de vie à voir absolument à partir du 7 septembre au cinéma. Les recettes du film seront destinées à la création d’une école itinérante de cinéma en Egypte.
* 18 Jours, de Sherif Arafa, Kamla Abou Zikry, Marwan Hamed, Mohamed Ali, Sherif El Bendary, Khaled Marei, Mariam Abou Ouf, Ahmad Abdallah, Yousry Nasrallah, Ahmad Alaa.
En salles le 7 septembre.
Réalisées pendant la révolution égyptienne et sans budget, ces histoires reposent sur la volonté des producteurs et le talent des réalisateurs et des équipes techniques. Le résultat ? Des histoires de la vie quotidienne, perturbée par la révolution. A l’écran, des jeunes se découvrent révolutionnaires, gagnés par l’élan de liberté qui souffle sur le pays. Un grand-père brave le couvre-feu pour satisfaire la curiosité de son petit-fils ; l’échoppe d’un coiffeur devient un hôpital pour blessés ; des petites frappes tentent de gagner de l’argent en vendant drapeaux et photos de Moubarak aux manifestants de tous bords ; ou encore un couple issu des classes moyennes égyptiennes se réconcilie sur la place Tahrir en appelant Moubarak à la démission.
Des tranches de vie à voir absolument à partir du 7 septembre au cinéma. Les recettes du film seront destinées à la création d’une école itinérante de cinéma en Egypte.
* 18 Jours, de Sherif Arafa, Kamla Abou Zikry, Marwan Hamed, Mohamed Ali, Sherif El Bendary, Khaled Marei, Mariam Abou Ouf, Ahmad Abdallah, Yousry Nasrallah, Ahmad Alaa.
En salles le 7 septembre.