Sur le vif
L’esclavage reste un fléau très important. En effet, on compte près de 27 millions de personnes soumises à l’esclavage dans le monde, nous apprend le rapport annuel sur le trafic d’êtres humains du département d’Etat américain, dévoilé mardi 19 juin en présence d’Hillary Clinton.
« En dépit de l’adoption de traités et de lois qui interdisent l’esclavage, les faits montrent que nombre d’hommes, de femmes et d’enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu’est le trafic d’êtres humains », a commenté la secrétaire d’Etat américaine.
Sur 185 pays étudiés dans le monde, seuls 33 suivent les recommandations instaurées par les textes internationaux visant à endiguer l’esclavage.
Dans la liste des pays dont les gouvernements ne s’impliquent absolument pas dans la lutte contre le trafic d’êtres humains, on trouve l’Algérie, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Libye, Madagascar, la Corée du Nord ou encore l’Arabie saoudite. Pour la première fois, la Syrie est également pointée du doigt.
« Les victimes de l’esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l’histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables », se désole Mme Clinton.
Dans ce rapport, on peut lire des histoires poignantes comme celle de Saeeda, une jeune pakistanaise qui quitte son pays à l’âge de 10 ans pour travailler comme domestique à Manchester en Grande-Bretagne et qui, pendant près d’une décennie, va subir, travail forcé, viols et coups de ses employés, un couple de Pakistanais.
Heureusement, des progrès sont visibles dans la lutte contre cet esclavage des temps modernes note le rapport.
En effet, les trafiquants sont de plus en plus poursuivis comme dans le cas de Saeeda qui, à l’âge de 20 ans, a pu faire comparaître devant la justice ses bourreaux.
Lire aussi :
10 mai : une journée contre l'oubli de la tragédie de l’esclavage
Le travail des enfants, un fléau encore vivace
« En dépit de l’adoption de traités et de lois qui interdisent l’esclavage, les faits montrent que nombre d’hommes, de femmes et d’enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu’est le trafic d’êtres humains », a commenté la secrétaire d’Etat américaine.
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Dans la liste des pays dont les gouvernements ne s’impliquent absolument pas dans la lutte contre le trafic d’êtres humains, on trouve l’Algérie, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Libye, Madagascar, la Corée du Nord ou encore l’Arabie saoudite. Pour la première fois, la Syrie est également pointée du doigt.
« Les victimes de l’esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l’histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables », se désole Mme Clinton.
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Heureusement, des progrès sont visibles dans la lutte contre cet esclavage des temps modernes note le rapport.
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