Des syndicats et des partis politiques ont organisé un rassemblement, à Paris, à la mémoire du cinquantenaire du massacre du métro Charonne, mercredi 8 février. Près de 700 personnes ont répondu à l'appel et ont rejoint le cimetière du Père Lachaise pour se recueillir devant une stèle en l'honneur des victimes.
Le 8 février 1962, à l'appel d'organisations telles que le Parti communiste français (PCF), la Jeunesse Ouvrière Chrétienne ou le Mouvement de la Paix, plusieurs milliers de manifestants - entre 20 et 30 000 selon les sources - se retrouvent à Paris pour protester contre la guerre d'Algérie et les agissements de l'Organisation de l'armée secrète (OAS), qui a commis une série d'attentats en métropole pour marquer leur refus de l'indépendance algérienne.
La manifestation étant interdite par les autorités, elle subira une répression des forces de l'ordre. Des manifestants s’engouffreront alors dans la bouche du métro Charonne, neuf n'en ressortiront pas vivants, étouffés ou heurtés par des grilles jetées par les forces de l’ordre. Quatre jours plus tard, leurs obsèques marqueront les mémoires.
La Mairie de Paris est la seule à reconnaître, pour le moment, l'implication de l'Etat français dans cette tragédie.
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La manifestation étant interdite par les autorités, elle subira une répression des forces de l'ordre. Des manifestants s’engouffreront alors dans la bouche du métro Charonne, neuf n'en ressortiront pas vivants, étouffés ou heurtés par des grilles jetées par les forces de l’ordre. Quatre jours plus tard, leurs obsèques marqueront les mémoires.
La Mairie de Paris est la seule à reconnaître, pour le moment, l'implication de l'Etat français dans cette tragédie.
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