Chaque semaine, ce sont des millions de Malaisiens qui allument leur petit écran pour faire exploser les audiences d'une émission de téléréalité pas comme les autres, « Imam Muda », le « Nouvel Imam ».
Rien à voir, en effet, avec un quelquonque « Star Academy » ou « Secret story » de nos contrées. Ici, « personne ne crie ni ne saute (sic). Nous fournissons des nourritures spirituelles. Ce n'est pas un chanteur ni un mannequin que nous recherchons », affirme le président du jury Hasan Mahmud Al-Hafiz, qui dirigeait auparavant les prières à la mosquée nationale de Kuala Lumpur.
Le jury, composé de trois érudits musulmans, doit choisir, au terme de six mois d'observation, le « meilleur imam » parmi les dix candidats retenus parmi plus d'un millier de volontaires. Ils sont jeunes, célibataires, et viennent de divers horizons (l'un est employé de banque, l'autre est étudiant, etc.) et tous espèrent remporter le premier prix : un pèlerinage à La Mecque, une voiture, une bourse pour étudier à la prestigieuse université internationale de Médine, un poste d'imam dans la mosquée nationale de Kuala Lumpur, un ordinateur et 20 000 ringgits (5 000 euros) en espèces.
Remporter le concours nécessite d'exceller dans les épreuves qui leur sont soumises, comme effectuer les ablutions rituelles sur un mort, conseiller des femmes enceintes célibataires, etc. Pour le directeur de la chaîne, Izelan Basar, le but est de « créer une nouvelle génération d’imams jeunes et crédibles et de promouvoir la compréhension de la religion, l’harmonie et la tolérance ».
La page Facebook réunit déjà près de 33 000 fans, dont beaucoup d'amoureuses de ces jeunes gens bien sous tous rapports. Extrait d'une des émissions :
Rien à voir, en effet, avec un quelquonque « Star Academy » ou « Secret story » de nos contrées. Ici, « personne ne crie ni ne saute (sic). Nous fournissons des nourritures spirituelles. Ce n'est pas un chanteur ni un mannequin que nous recherchons », affirme le président du jury Hasan Mahmud Al-Hafiz, qui dirigeait auparavant les prières à la mosquée nationale de Kuala Lumpur.
Le jury, composé de trois érudits musulmans, doit choisir, au terme de six mois d'observation, le « meilleur imam » parmi les dix candidats retenus parmi plus d'un millier de volontaires. Ils sont jeunes, célibataires, et viennent de divers horizons (l'un est employé de banque, l'autre est étudiant, etc.) et tous espèrent remporter le premier prix : un pèlerinage à La Mecque, une voiture, une bourse pour étudier à la prestigieuse université internationale de Médine, un poste d'imam dans la mosquée nationale de Kuala Lumpur, un ordinateur et 20 000 ringgits (5 000 euros) en espèces.
Remporter le concours nécessite d'exceller dans les épreuves qui leur sont soumises, comme effectuer les ablutions rituelles sur un mort, conseiller des femmes enceintes célibataires, etc. Pour le directeur de la chaîne, Izelan Basar, le but est de « créer une nouvelle génération d’imams jeunes et crédibles et de promouvoir la compréhension de la religion, l’harmonie et la tolérance ».
La page Facebook réunit déjà près de 33 000 fans, dont beaucoup d'amoureuses de ces jeunes gens bien sous tous rapports. Extrait d'une des émissions :