Le président de l’UOIF, M. Fouad ALAOUI, a reçu ce jour au siège de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), le secrétaire général de l’UMP, M. Jean-François COPÉ.
Cette rencontre a été l’occasion d’un échange franc et serein au sujet du débat sur la laïcité prévu par l’UMP le 5 avril prochain. Lors de cet entretien, M. Fouad ALAOUI a déclaré que l’UOIF ne s’oppose pas, par principe, à l’idée d’un débat sur la place de l’Islam en France. En effet, depuis sa création, l’UOIF a toujours été l’initiatrice de débats autour de l’« islam de France », en ce sens qu’il prend en compte, dans son organisation et dans sa pratique, les spécificités du contexte français. Débats et travaux dont les fruits sont loin d’être négligeables. Par ailleurs, un parti politique a toute latitude d’organiser un tel débat.
Mais le moment et la forme de ce débat ne peuvent être ignorés. L’UOIF considère que le moment n’est pas opportun, et que l’islam de France ne peut servir d’instrument politique, ni être dicté par l’agenda des échéances électorales.
Alors que les Français éprouvent des inquiétudes légitimes quant à l’avenir et aux conditions sociales et économiques qui se dégradent, il est à craindre que l’islam et les musulmans ne soient, par un débat similaire, tenus pour responsables. Les amalgames risquent facilement d’être nourris.
Le président de l’UOIF a exprimé au secrétaire général de l’UMP, l’inquiétude grandissante chez les Français de confession musulmane, qui voient dans le climat actuel une nouvelle épreuve, une pression psychologique insupportable. Toutefois, ce climat n’est pas de nature à freiner le travail mené, au quotidien dans les villes et les quartiers, par les musulmans, conscients de leur responsabilité en tant que citoyens à part entière.
Paris, 30 mars 2011
Union des Organisations Islamiques de France (UOIF
Cette rencontre a été l’occasion d’un échange franc et serein au sujet du débat sur la laïcité prévu par l’UMP le 5 avril prochain. Lors de cet entretien, M. Fouad ALAOUI a déclaré que l’UOIF ne s’oppose pas, par principe, à l’idée d’un débat sur la place de l’Islam en France. En effet, depuis sa création, l’UOIF a toujours été l’initiatrice de débats autour de l’« islam de France », en ce sens qu’il prend en compte, dans son organisation et dans sa pratique, les spécificités du contexte français. Débats et travaux dont les fruits sont loin d’être négligeables. Par ailleurs, un parti politique a toute latitude d’organiser un tel débat.
Mais le moment et la forme de ce débat ne peuvent être ignorés. L’UOIF considère que le moment n’est pas opportun, et que l’islam de France ne peut servir d’instrument politique, ni être dicté par l’agenda des échéances électorales.
Alors que les Français éprouvent des inquiétudes légitimes quant à l’avenir et aux conditions sociales et économiques qui se dégradent, il est à craindre que l’islam et les musulmans ne soient, par un débat similaire, tenus pour responsables. Les amalgames risquent facilement d’être nourris.
Le président de l’UOIF a exprimé au secrétaire général de l’UMP, l’inquiétude grandissante chez les Français de confession musulmane, qui voient dans le climat actuel une nouvelle épreuve, une pression psychologique insupportable. Toutefois, ce climat n’est pas de nature à freiner le travail mené, au quotidien dans les villes et les quartiers, par les musulmans, conscients de leur responsabilité en tant que citoyens à part entière.
Paris, 30 mars 2011
Union des Organisations Islamiques de France (UOIF