Le documentaire A voix haute retrace le parcours d'un groupe de jeunes étudiants de Saint-Denis qui ont participé au concours des éloquences Eloquentia en 2015.
Exceptionnel, bouleversant, magnifique… les qualificatifs ne manquent pas pour louer A voix haute, un brillant documentaire diffusé mardi 15 novembre au soir sur France 2 (voir plus bas). Réalisé pour Infrarouge par Stéphane de Freitas et Ladj Ly, il retrace le parcours d’un groupe de jeunes de Seine-Saint-Denis, étudiants à l’université Paris 8 de Saint-Denis, qui ont accepté de participer à un concours des éloquences répondant du nom d’Eloquentia. Ces jeunes, à qui la vie n'a pas toujours fait de cadeaux pour certains, en sont conscients : la parole est une arme pour qui sait la maîtriser. Et s'ils pouvaient en assurer une maîtrise ?
Après plusieurs semaines de formation, et à l’issue d’une grande et belle finale, une personne est sacrée meilleure oratrice du 9-3. Lors de l’édition 2014-2015, période pendant laquelle le tournage de A voix haute a été réalisé, ce fut Eddy Moniot, un aspirant comédien tenu de s'exprimer par la négative à la question « Le meilleur est-il à venir ? » qui a réussi à épater le jury composé d’avocats et d’un panel de personnalités. L'amphithéâtre mobilisé alors, le plus grand de la faculté, était clairement trop petit pour contenir le monde venu en masse à la finale 2015 d'Eloquentia, à l’annonce de la présence de l’actrice Leïla Bekhti, du rappeur Kery James, du comédien Edouard Baer et de l’humoriste Oceane Rose-Marie.
Souleila Mahiddin, une étudiante en psychologie qui sait y faire en matière de mise en scène, devait, quant à elle répondre à son camarade par l'affirmative. Spectacle garanti face à ce duel qui en a clôturé d'autres avant lui.
Après plusieurs semaines de formation, et à l’issue d’une grande et belle finale, une personne est sacrée meilleure oratrice du 9-3. Lors de l’édition 2014-2015, période pendant laquelle le tournage de A voix haute a été réalisé, ce fut Eddy Moniot, un aspirant comédien tenu de s'exprimer par la négative à la question « Le meilleur est-il à venir ? » qui a réussi à épater le jury composé d’avocats et d’un panel de personnalités. L'amphithéâtre mobilisé alors, le plus grand de la faculté, était clairement trop petit pour contenir le monde venu en masse à la finale 2015 d'Eloquentia, à l’annonce de la présence de l’actrice Leïla Bekhti, du rappeur Kery James, du comédien Edouard Baer et de l’humoriste Oceane Rose-Marie.
Souleila Mahiddin, une étudiante en psychologie qui sait y faire en matière de mise en scène, devait, quant à elle répondre à son camarade par l'affirmative. Spectacle garanti face à ce duel qui en a clôturé d'autres avant lui.
Les quatre finalistes dont Eddy Moniot (à g.) et Souleila Mahiddin (à dr.), entourant une membre du jury Eloquentia.
Une initiative qui magnifie l’art de la parole
Outre le concours, Eloquentia est un programme d’expression publique organisé dans plusieurs universités pour initier des étudiants de tous milieux socioprofessionnels à la prise de parole et à la joute oratoire. L'initiative est portée par la coopérative Indigo depuis 2012, une association fondée par Stéphane de Freitas lui-même.
A voix haute veut « donner à voir la créativité et la diversité d'une jeunesse de banlieue trop souvent incomprise et qui, en réalité, n'aspire qu'à s'épanouir et à donner le meilleur d'elle-même », a-t-il déclaré à Télérama, ajoutant que la formation à la prise de parole répond à « une nécessité d'apprendre à bien s'exprimer dont personne ne devrait être privé ».
Après sa diffusion sur une chaîne du service public, le plaisir est prolongé sur YouTube où le documentaire est mis à disposition des internautes.* A partager sans modération.
*La vidéo a été retirée de Youtube mais est disponible sur le site de France Télévisions. Pour voir le replay, cliquez ici.
A voix haute veut « donner à voir la créativité et la diversité d'une jeunesse de banlieue trop souvent incomprise et qui, en réalité, n'aspire qu'à s'épanouir et à donner le meilleur d'elle-même », a-t-il déclaré à Télérama, ajoutant que la formation à la prise de parole répond à « une nécessité d'apprendre à bien s'exprimer dont personne ne devrait être privé ».
Après sa diffusion sur une chaîne du service public, le plaisir est prolongé sur YouTube où le documentaire est mis à disposition des internautes.* A partager sans modération.
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