L’abattoir de sa ville avait été fermé en octobre 2015 suite à la diffusion du vidéo scandaleuse qui faisait la lumière sur les traitements cruels infligés aux animaux. Auditionné jeudi 28 avril par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions d’abattage en France, Max Roustan, maire d’Alès, met en cause l’abattage rituel sans étourdissement.
L’abattoir municipal, qui a rouvert début décembre 2015, consacre 50 % de son activité à l’abattage rituel. Selon le maire LR, les « trois quarts » des extraits de la vidéo tournée par l’association L214 ne montrait que des animaux abattus de manière « rituelle » et sans étourdissement. Une affirmation tout à fait étrange puisqu’il n'était pas question jusque là d'abattage rituel. En février dernier, on observait d'ailleurs la même sauvagerie opérante dans un abattoir bio de Vigan, une autre ville du Gard.
Pour Max Roustan, « si on ne peut pas continuer à le faire dans ce style, on n'arrivera pas évidemment à faire tourner l'abattoir ». Il précise qu’il veut éviter une quelconque « stigmatisation ». L’élu a proposé « une concertation avec le ministère de l'Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l'abattage rituel, car c'est uniquement sur ce ressort là qu'on a des problèmes ».
Jack Pagès, directeur de l’abattoir, explique pour sa part que la personne filmée en train d’effectuer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant. Il pointe du doigt par ailleurs les mosquées qui désignent des sacrificateurs « sans aucune formation ». Pourtant, depuis 2013, un certificat de compétences est exigé de tout sacrificateur opérant dans des abattoirs rituels ou non. La responsabilité de l'abattoir d'Alès est tout autant engagée dans cette sordide affaire.
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L’abattoir municipal, qui a rouvert début décembre 2015, consacre 50 % de son activité à l’abattage rituel. Selon le maire LR, les « trois quarts » des extraits de la vidéo tournée par l’association L214 ne montrait que des animaux abattus de manière « rituelle » et sans étourdissement. Une affirmation tout à fait étrange puisqu’il n'était pas question jusque là d'abattage rituel. En février dernier, on observait d'ailleurs la même sauvagerie opérante dans un abattoir bio de Vigan, une autre ville du Gard.
Pour Max Roustan, « si on ne peut pas continuer à le faire dans ce style, on n'arrivera pas évidemment à faire tourner l'abattoir ». Il précise qu’il veut éviter une quelconque « stigmatisation ». L’élu a proposé « une concertation avec le ministère de l'Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l'abattage rituel, car c'est uniquement sur ce ressort là qu'on a des problèmes ».
Jack Pagès, directeur de l’abattoir, explique pour sa part que la personne filmée en train d’effectuer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant. Il pointe du doigt par ailleurs les mosquées qui désignent des sacrificateurs « sans aucune formation ». Pourtant, depuis 2013, un certificat de compétences est exigé de tout sacrificateur opérant dans des abattoirs rituels ou non. La responsabilité de l'abattoir d'Alès est tout autant engagée dans cette sordide affaire.
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