Abercrombie est définitivement condamnée pour discrimination religieuse à l'encontre de Samantha Elauf et s'est résolu à payer l'amende en juillet 2015 pour clore l'affaire.
Abercrombie & Fitch, condamnée par la Cour suprême des Etats-Unis pour discrimination religieuse en juin, a payé 25 000 dollars (près de 23 000 euros) à la plaignante Samantha Elauf pour clore l’affaire, a-t-on appris cette semaine.
La marque de vêtements avait dans un premier souhaité faire appel de la décision de la Cour suprême mais a finalement décidé mi-juillet de ne plus poursuivre l’affaire, lancée en 2008 après que Abercrombie ait refusé de recruter la jeune femme comme vendeuse dans une de ses enseignes de Tulsa (Oklahoma) en raison de son voile.
La bataille judiciaire, engagée par Samantha Elauf a été pleine de rebondissements mais s’est finalement soldée par une victoire pour elle.
Abercrombie & Fitch est définitivement condamnée pour cette affaire mais n’en a pas pour autant fini avec la justice. Le modèle physique et vestimentaire qu’impose l’enseigne à ses employés lui est en effet souvent reproché. Dernièrement, en Californie, 62 000 de ses employés ont porté plainte contre leur entreprise après l’adoption d’un nouveau règlement contraignant.
Celui-ci force en effet le personnel à porter les vêtements de la marque… à ses frais. Plus encore, les salariés doivent renouveler leurs habits à chaque nouveau catalogue, toujours à leurs frais, sous peine d’être renvoyés chez eux sans être payés ou bien de perdre leur emploi. Ils reprochent également à la marque de leur imposer les couleurs de cheveux, la taille des ongles ou encore le style de maquillage. Abercrombie devra de nouveau faire face aux juges.
Lire aussi :
Etats-Unis : la victoire judiciaire d’une musulmane contre Abercrombie
Etats-Unis : l’interdiction du voile à Abercrombie examinée par la Cour suprême
La marque de vêtements avait dans un premier souhaité faire appel de la décision de la Cour suprême mais a finalement décidé mi-juillet de ne plus poursuivre l’affaire, lancée en 2008 après que Abercrombie ait refusé de recruter la jeune femme comme vendeuse dans une de ses enseignes de Tulsa (Oklahoma) en raison de son voile.
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Abercrombie & Fitch est définitivement condamnée pour cette affaire mais n’en a pas pour autant fini avec la justice. Le modèle physique et vestimentaire qu’impose l’enseigne à ses employés lui est en effet souvent reproché. Dernièrement, en Californie, 62 000 de ses employés ont porté plainte contre leur entreprise après l’adoption d’un nouveau règlement contraignant.
Celui-ci force en effet le personnel à porter les vêtements de la marque… à ses frais. Plus encore, les salariés doivent renouveler leurs habits à chaque nouveau catalogue, toujours à leurs frais, sous peine d’être renvoyés chez eux sans être payés ou bien de perdre leur emploi. Ils reprochent également à la marque de leur imposer les couleurs de cheveux, la taille des ongles ou encore le style de maquillage. Abercrombie devra de nouveau faire face aux juges.
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