Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a saisi, mardi 14 février, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après que de nouvelles accusations de violences visant un des policiers qui a participé au viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) soient apparues.
« Ce sont des accusations graves portées sur le même fonctionnaire, qui méritent que l'on fasse évidemment toute la lumière. Immédiatement informé, le ministre a saisi l'IGPN », a indiqué Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Mohamed K., un ami de Théo, a livré un témoignage accablant publié dans L'Ob’s mardi. Le jeune homme de 22 ans, qui était intervenu auprès d'un jeune ayant été balayé par un homme qui s'est ensuite identifié comme un policer, affirme avoir été lynché le 26 janvier par trois fonctionnaires de police sans raison.
Parmi eux, se trouve un des policiers mis en examen dans l’affaire Théo. « On le connaît dans le quartier, c’est le même que celui qui a pénétré Théo avec sa matraque, tout le monde l’appelle "Barbe Rousse" », a dénoncé ce jeune livreur. L’Aulnaysien, qui a écopé de cinq jours d’ interruption temporaire de travail (ITT), a été placé en garde à vue apprenant qu'il est accusé d'« outrage et rébellion ». Mohamed K. a décidé de porter plainte. Son avocat est Me Eric Dupond-Moretti, le même que celui de Théo.
François Hollande, en déplacement mardi matin à la mission locale d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), est revenu sur l’affaire Théo : « Le respect, c'est ce qui est dû aux jeunes lorsqu'ils sont sont contrôlés. En cas de manquements, la justice doit être saisie. »
« Ce sont des accusations graves portées sur le même fonctionnaire, qui méritent que l'on fasse évidemment toute la lumière. Immédiatement informé, le ministre a saisi l'IGPN », a indiqué Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Mohamed K., un ami de Théo, a livré un témoignage accablant publié dans L'Ob’s mardi. Le jeune homme de 22 ans, qui était intervenu auprès d'un jeune ayant été balayé par un homme qui s'est ensuite identifié comme un policer, affirme avoir été lynché le 26 janvier par trois fonctionnaires de police sans raison.
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