Les bavures de l’armée américaine et de l’OTAN se multiplient en Afghanistan. Un soldat américain, sorti de sa base à pied sans aucune explication, a massacré 16 civils dimanche 11 mars dans le Panjwayi, un district rural de la province de Kandahar. Des victimes parfaitement innocentes, parmi lesquelles on compte des vieillards, des femmes et des enfants.
Le sergent de 38 ans, lourdement armé, s'est déplacé très tôt le matin dans plusieurs villages, de maison en maison, abattant méthodiquement ses victimes avant de brûler certains des corps. Parmi les seize civils, neuf enfants ont été dénombrés et onze personnes d'une même famille ont été massacrées dans l'une des maisons attaquées.
Un « incident tragique » selon le président des Etats-Unis, qui s’est déclaré « profondément attristé par les informations qui font état de la mort de civils afghans. » Il sait surtout combien cet épisode va fragiliser un peu plus ses relations avec Kaboul.
Quelques semaines plus tôt, plusieurs exemplaires du Coran ont été incinérés par des soldats américains à la prison américaine de Bagram, au nord de Kaboul, déclenchant une vague de violentes manifestations anti-américaines dans le pays.
Tandis que les talibans ont promis la vengeance, le Parlement afghan a réclamé lundi 12 mars que le soldat américain soit jugé publiquement en Afghanistan. « Le gouvernement a condamné à maintes reprises des opérations conduites sous le nom de guerre contre la terreur, qui causent des pertes civiles. Mais quand des Afghans sont tués délibérément par des forces américaines, il s’agit d’un assassinat et d’une action impardonnable », a déclaré le président afghan, Hamid Karzaï.
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Un « incident tragique » selon le président des Etats-Unis, qui s’est déclaré « profondément attristé par les informations qui font état de la mort de civils afghans. » Il sait surtout combien cet épisode va fragiliser un peu plus ses relations avec Kaboul.
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