L’expulsion d’une famille défavorisée du musée d’Orsay à Paris, fin janvier, ne peut qu’indigner. Alors que cette famille visitait le musée, en compagnie d'un bénévole d'ATD-Quart Monde, elle a été priée de quitter les lieux après des plaintes de visiteurs sur son « odeur ».
ATD-Quart Monde, qui vient en aide aux plus démunis et aux exclus, a aussitôt dénoncé la discrimination subie par « les plus pauvres au quotidien ».
En ces temps de crise, l’association organise les 1er, 2 et 3 mars prochain le Forum Agir contre la Misère, en partenariat avec la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris, où se déroulera l’évènement. Il aura pour objectif de « mobiliser le public le plus large possible pour réfléchir et construire une société plus juste », explique ATD-Quart Monde dans un communiqué.
Pour cela, trois débats seront ouverts à raison d’un par jour. Le premier, qui aura lieu vendredi 1er mars de 18h à 20h, « Quel travail pour quelle société ? », reviendra sur la conception d’un travail qui permette d’avoir un rôle dans la société.
Le second, prévu le lendemain de 17h à19h et intitulé « La justice, une menace pour les pauvres ? », proposera notamment de comprendre « Pourquoi les personnes en situation de pauvreté ont peur de la justice ? ».
« Faut-il réinventer l’éducation populaire ? » sera le dernier thème abordé dimanche de 16 h à 18h. « Comment les centres sociaux et les associations de quartier peuvent changer la donne ? », « Comment la construction du savoir permet de nouer des liens dans les quartiers ? », se demandera-t-on.
En parallèle, trois films mettant en scène des situations de précarité seront projetés, suivis d’une rencontre avec les réalisateurs. Le public pourra ainsi (re)voir « Louise Wimmer », de Cyril Menneguin. Ce film réaliste, sorti en janvier 2012, dépeint l’histoire de Louise, une femme qui, après une séparation, se retrouve à vivre dans sa voiture. Le film « Toutes nos envies » de Philippe Lioret, qui sera également projeté, aborde pour sa part le thème du surendettement.
La précarité prend de multiples visages mais touche surtout de plein fouet les familles monoparentales. Fort de ce constat, Christine Kelly, membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et présidente de la fondation K d’urgences venant en aide aux familles monoparentales en situation de pauvreté, a remis mi-février, dix propositions à François Hollande. Elle demande notamment que ces familles puissent bénéficier des allocations familiales dès leur premier enfant au lieu du deuxième enfant, ainsi que de places en crèche.
Aujourd’hui, une famille sur cinq est monoparentale en France. Leur taux de pauvreté est évalué à 35 % par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), soit 2,5 fois plus que l'ensemble des familles.
Le programme complet du Forum Agir contre la misère ici.
Lire aussi :
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Pour cela, trois débats seront ouverts à raison d’un par jour. Le premier, qui aura lieu vendredi 1er mars de 18h à 20h, « Quel travail pour quelle société ? », reviendra sur la conception d’un travail qui permette d’avoir un rôle dans la société.
Le second, prévu le lendemain de 17h à19h et intitulé « La justice, une menace pour les pauvres ? », proposera notamment de comprendre « Pourquoi les personnes en situation de pauvreté ont peur de la justice ? ».
« Faut-il réinventer l’éducation populaire ? » sera le dernier thème abordé dimanche de 16 h à 18h. « Comment les centres sociaux et les associations de quartier peuvent changer la donne ? », « Comment la construction du savoir permet de nouer des liens dans les quartiers ? », se demandera-t-on.
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Aujourd’hui, une famille sur cinq est monoparentale en France. Leur taux de pauvreté est évalué à 35 % par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), soit 2,5 fois plus que l'ensemble des familles.
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