La mosquée du Calendal, située dans le quartier d'Encagnane à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, a fait l’objet d’une fermeture administrative mercredi 1er février, dans le cadre de l’état d’urgence, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
La décision, notifiée par le préfet de police du département, prend effet immédiatement. Le responsable de cette mosquée est accusé de prôner « une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres ».
« Tendant à rejeter l’autorité de l’Etat, la laïcité, la démocratie et les Constitutions contraires à la loi divine, il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics », fait savoir Bruno Le Roux dans un communiqué, indiquant que l’imam du lieu de culte exerçait, « par l’intermédiaire de fidèles, un prosélytisme particulièrement actif voire agressif, exerçant une forme de pression sociale sur les habitants du quartier. Il provoquait de ce fait un repli communautaire se traduisant par un changement des comportements affectant particulièrement la sphère éducative ».
Le ministère dénonce également des prières de rue organisées « sous l’influence des responsables de ce lieu, qui confisquaient ainsi l’espace public qui doit demeurer accessible à tous ».
Environ 25 lieux de culte ont fait l'objet d'une fermeture administrative depuis l'entrée en vigueur de l'état d'urgence en novembre 2015.
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Le ministère dénonce également des prières de rue organisées « sous l’influence des responsables de ce lieu, qui confisquaient ainsi l’espace public qui doit demeurer accessible à tous ».
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