Abdelaziz Bouteflika a déposé officiellement, lundi 3 mars, sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 17 avril prochain. Le président algérien est apparu à la télévision sur la chaîne publique dans la soirée, où on le voit s'exprime publiquement pour la première fois depuis son hospitalisation en mars 2013.
« Je suis venu déposer officiellement ma candidature conformément à l'article 74 de la Constitution et à la loi électorale », a-t-il déclaré d’une voix à peine audible. Le président sortant fait ici référence à un texte révisé en 2008, qui met fin à la limitation du nombre de mandats présidentiels, et lui permet ainsi de briguer un 4e mandat après déjà de plus 14 ans à la tête de l’Algérie.
Assis dans un fauteuil face au président du Conseil constitutionnel Mourad Medelci, on le voit ensuite signer sa déclaration officielle. Plus tôt dans la journée, les médias algériens avaient fait savoir qu’il s’était rendu avec son frère au Conseil constitutionnel pour officialiser sa candidature à l’élection présidentielle. Un convoi d’une dizaine de voitures noires, chargées des millions de signatures de parrainages obtenus, les auraient accompagnés selon ses soutiens.
« Je suis venu déposer officiellement ma candidature conformément à l'article 74 de la Constitution et à la loi électorale », a-t-il déclaré d’une voix à peine audible. Le président sortant fait ici référence à un texte révisé en 2008, qui met fin à la limitation du nombre de mandats présidentiels, et lui permet ainsi de briguer un 4e mandat après déjà de plus 14 ans à la tête de l’Algérie.
Assis dans un fauteuil face au président du Conseil constitutionnel Mourad Medelci, on le voit ensuite signer sa déclaration officielle. Plus tôt dans la journée, les médias algériens avaient fait savoir qu’il s’était rendu avec son frère au Conseil constitutionnel pour officialiser sa candidature à l’élection présidentielle. Un convoi d’une dizaine de voitures noires, chargées des millions de signatures de parrainages obtenus, les auraient accompagnés selon ses soutiens.
Sa courte prestation audiovisuelle ne convainc que ses plus fervents supporters. Ses nombreux détracteurs estiment pour leur part que le président sortant, âgé de 77 ans, n’a pas la capacité de diriger le pays à cause de ses problèmes de santé. Après avoir passé près de trois mois, à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, il était simplement apparu quelques fois à la télévision recevant des personnalités étrangères.
« Un clan mafieux a pris en otage le pays et s'est accaparé toutes les institutions de l'Etat. C'est un pouvoir illégitime et anticonstitutionnel. Ce clan veut instaurer un régime monarchique et annuler la volonté du peuple », a dénoncé Mohand Tahar Yala. Le général à la retraite a également annoncé retirer sa candidature en appelant à « l'annulation » du processus électoral. Estimant que « les urnes ne seront qu'un leurre et une piraterie légalement soutenue », l’ancien Premier ministre Ahmed Benbitour a également renoncé à se présenter à la présidentielle.
Les candidats déclarés officiellement sont le président du Front national algérien (FNA) Moussa Touati, le président du Front El-Moustakbel (FM) Abdelaziz Belad, le président du Rassemblement algrien (RA) Ali Zaghdoud et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune.
Ceux qui désirent se présenter à ce scrutin ont jusqu’à mardi 4 mars à minuit pour déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel, qui aura dix jours pour annoncer les candidats retenus.
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Abdelaziz Bouteflika a quitté le Val-de-Grâce
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Ceux qui désirent se présenter à ce scrutin ont jusqu’à mardi 4 mars à minuit pour déposer leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel, qui aura dix jours pour annoncer les candidats retenus.
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