Hervé Pierre Gourdel.
Dans une vidéo diffusée lundi 22 septembre, « Jund al-Khilafa », un groupe terroriste algérien proche de l'Etat islamique (EI), dit détenir un otage français.
Ce dernier apparaissait assis au milieu de deux hommes armés et appellait François Hollande à l’aide. Ses geôliers menaçaient de l’exécuter dans les 24 heures si la France n'arrête pas d’attaquer l’EI en Irak au moment où Paris appuie Washington dans des frappes aériennes contre l’organisation terroriste.
Les autorités françaises ont confirmé l’authenticité de la vidéo par la voix de Laurent Fabius dans la soirée. Le ministre des Affaires étrangères a alors marqué l’intransigeance de la France. « Pas question de céder aussi peu que ce soit aux menaces d'un groupe terroriste », a-t-il déclaré depuis New York, où il est en déplacement. Dans un communiqué, l’Elysée indiquait plus tôt que François Hollande s'était entretenu avec le Premier ministre d’Algérie, Abdelmalek Sellal, et qu’une « coopération totale » entre les deux pays était mise en place pour la libération de l’otage.
Hervé Pierre Gourdel, âgé de 55 ans, est un guide de haute-montagne niçois qui s’est rendu samedi en Kabylie pour entamer une randonnée d'une dizaine de jours. Son rapt intervient juste après l’appel au meurtre lancé par l’EI. « Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen - en particulier les méchants et sales Français - ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière », avait ainsi déclaré lundi Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l'EI.
Alors que la France a lancé ses premières frappes contre l’EI vendredi 19 septembre, cette dernière entend bien poursuivre son opération de terreur.
Mise à jour mercredi 24 septembre : Le groupe à l'origine de l'enlèvement de Hervé Pierre Gourdel a revendiqué la décapitation du Français dans une vidéo dans laquelle les ravisseurs déclarent avoir voulu « venger les victimes en Algérie (...) et en soutien au califat ». Sa mort a été confirmée par François Hollande. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné l'exécution du guide de haute-montagne dont il s'est dit « horrifié » et « s’associe à la douleur de la famille et à l’ensemble de la Nation devant un tel crime qui ne mérite qu’un châtiment exemplaire par la justice de Dieu et celle des hommes ».
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