Enfin, ou, comme le dit le dicton, « mieux vaut tard que jamais ». Le chef de l'État Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 13 juillet l'alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l'étranger, et ce, quelle que soit leur nationalité. « C'est pour témoigner de notre reconnaissance indéfectible envers les anciens combattants originaires de vos pays que nous souhaitons les voir bénéficier désormais des mêmes prestations de retraite que leurs frères d'armes français », avait-il déclaré lors d'un déjeuner à l'Élysée réunissant treize dirigeants des anciennes colonies françaises en Afrique. Un projet de loi devrait être déposé en ce sens en septembre.
30 000 personnes devraient bénéficier de cet alignement. À titre d'exemple, un sergent français aujourd'hui reçoit 7 512 euros de pension annuelle contre 621 euros pour un sergent marocain.
Une inégalité qui ne pouvait plus tenir, et dont le Conseil constitutionnel s'était déjà saisi le 28 mai en dénonçant une discrimination fondée sur la nationalité, qui permettait à un Français résidant en Algérie, par exemple, de bénéficier d'une plus grande retraite que ses compagnons d'armes algériens.
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