La crise diplomatique entre la Turquie et l'Allemagne n'est pas prête de s'apaiser. Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a déclaré, mardi 14 mars, son souhait de mettre en place « des mesures concrètes pour garantir de manière claire et transparente l'autonomie et l'indépendance de l'association nationale Ditib et de ses représentations dans les Länder », lors d’une réunion avec la Conférence islamique allemande.
Une demande assez ambitieuse compte-tenu du fait que la Ditib, la plus grande fédération de mosquées d’Allemagne, est une émanation du Diyanet, organisme de l’Etat turc en charge de la gestion des affaires religieuses. La déclaration du ministre de l’Intérieur intervient après la découverte de cas d’espionnages d’opposants turcs pour le compte d’Ankara. En janvier dernier, le parquet fédéral allemand a diligenté une enquête pour tirer au clair cette affaire.
Les services de renseignement intérieur allemand ont signalé une hausse des activités d’espionnages turcs en Allemagne. La Diyanet a rejeté toute implication dans l’affaire des espionnages. Ces signalements prennent d’autant plus d’intensité à mesure que se rapproche le référendum du 16 avril visant à renforcer ou non les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Comme les Pays-Bas, l'Allemagne a refusé aux membres du gouvernement turc de se rendre sur son sol pour y mener campagne en faveur du oui.
Lire aussi :
Face à la purge, la Turquie appelée à respecter l’Etat de droit
Turquie : les médias subissent de plein fouet la purge
Comment la Turquie d’Erdogan a évité un scénario à l’égyptienne
La Turquie, nouveau spot de la formation théologique musulmane
Une demande assez ambitieuse compte-tenu du fait que la Ditib, la plus grande fédération de mosquées d’Allemagne, est une émanation du Diyanet, organisme de l’Etat turc en charge de la gestion des affaires religieuses. La déclaration du ministre de l’Intérieur intervient après la découverte de cas d’espionnages d’opposants turcs pour le compte d’Ankara. En janvier dernier, le parquet fédéral allemand a diligenté une enquête pour tirer au clair cette affaire.
Les services de renseignement intérieur allemand ont signalé une hausse des activités d’espionnages turcs en Allemagne. La Diyanet a rejeté toute implication dans l’affaire des espionnages. Ces signalements prennent d’autant plus d’intensité à mesure que se rapproche le référendum du 16 avril visant à renforcer ou non les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Comme les Pays-Bas, l'Allemagne a refusé aux membres du gouvernement turc de se rendre sur son sol pour y mener campagne en faveur du oui.
Lire aussi :
Face à la purge, la Turquie appelée à respecter l’Etat de droit
Turquie : les médias subissent de plein fouet la purge
Comment la Turquie d’Erdogan a évité un scénario à l’égyptienne
La Turquie, nouveau spot de la formation théologique musulmane