Quatre membres de l’association Roya citoyenne ont été arrêtés par la police dans la vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) vendredi 6 janvier, en compagnie de migrants érythréens dont certains sont mineurs.
L’information a été divulguée lundi 9 janvier par leur avocate Maeva Binimelis, qui précise que ses clients sont poursuivis pour aide à l’entrée, au séjour et à la circulation d’étrangers en situation irrégulière. Les militants, trois hommes et une femme, ont été interpellés vers 17h et relâchés après 24h de garde à vue.
Sylvain, l’un d’entre eux, explique à Libération que « dans la vallée, on était débordés. Ce soir-là, on ne pouvait pas loger tout le monde dans des conditions correctes. Alors on a décidé de les emmener dans une maison sur une autre commune. C’était soit ce transport, soit une nuit sous la tente alors que la température tombe à – 3 °C en ce moment. »
L’association Roya citoyenne a pris le parti de secourir les réfugiés qui sont très nombreux dans la vallée de la Roya, enclave montagneuse à la frontière italo-française depuis près d’un an et demi. Les militants seront jugés par le tribunal correctionnel de Nice le 10 mai prochain. Ils encourent une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Le 10 février, c’est l’agriculteur Cédric Herrou, un autre membre de l’association, qui verra le délibéré du procès qui lui a été intenté pour des raisons similaires. Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur poursuivi pour avoir convoyé des Erythréennes venues d’Italie, a été relaxé vendredi 6 janvier par le tribunal correctionnel de Nice.
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Sans-papiers : fin du délit de solidarité
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Sylvain, l’un d’entre eux, explique à Libération que « dans la vallée, on était débordés. Ce soir-là, on ne pouvait pas loger tout le monde dans des conditions correctes. Alors on a décidé de les emmener dans une maison sur une autre commune. C’était soit ce transport, soit une nuit sous la tente alors que la température tombe à – 3 °C en ce moment. »
L’association Roya citoyenne a pris le parti de secourir les réfugiés qui sont très nombreux dans la vallée de la Roya, enclave montagneuse à la frontière italo-française depuis près d’un an et demi. Les militants seront jugés par le tribunal correctionnel de Nice le 10 mai prochain. Ils encourent une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Le 10 février, c’est l’agriculteur Cédric Herrou, un autre membre de l’association, qui verra le délibéré du procès qui lui a été intenté pour des raisons similaires. Pierre-Alain Mannoni, un enseignant-chercheur poursuivi pour avoir convoyé des Erythréennes venues d’Italie, a été relaxé vendredi 6 janvier par le tribunal correctionnel de Nice.
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