Une centaine de musulmans se sont rassemblés, samedi 14 février, sur la place du Ralliement, à Angers, pour dénoncer l’islamophobie, à l'heure où les actes antimusulmans se sont multipliés dans la ville et le pays ces derniers mois. Ils étaient réunis à l’initiative d’une demi-douzaine d’associations musulmanes de la ville, et ont été rejoints par des personnes d’autres confessions ou athées.
Une partie des manifestants affichait le slogan « Stop à l’islamophobie », en tenant chacun une lettre du message. En ce jour de Saint-Valentin, les organisateurs ont distribué des roses aux femmes qui passaient sur le lieu de rassemblement, « un acte symbolique qui témoigne de notre intégration dans la société française », a expliqué Radouane Frikach, le président de Falsafa, une association angevine qui milite pour le vivre-ensemble, à l’initiative du rassemblement.
« Les récents événements contre la rédaction de Charlie Hebdo ont eu des répercussions terribles sur la population. C’est pour cela que nous sommes descendus dans la rue aujourd’hui. Pour nous montrer et pour dire que nous sommes des citoyens français à part entière », poursuit Radouane Frikach, cité par Angers Mag.
Ce dernier a souhaité faire passer un autre message, aux responsables politiques cette fois. Le président de Falsafa voudrait que les dirigeants « reconnaissent l’islamophobie comme un délit et non pas comme de simples faits divers ».
« La religion musulmane fait l’objet d’un profond rejet de la part de certains Français », se désole pour sa part Mohamed El Hourch, le porte-parole de l’Association des musulmans d’Angers (AMA), soulignant que « dans un sondage réalisé avant les malheureux événements de janvier, 70 % des Français estiment que l’islam est une religion intolérante ».
« Nous faisons l’objet d’une stigmatisation systématique, comme si nous étions les locataires de ce pays déplore Mohamed El Hourch. C'est la façon dont en parlent trop souvent les hauts responsables pour pas dire politiques. Et pourtant nombre de nos aïeuls sont morts pour la liberté de la France et leurs enfants ont contribué largement au développement économique de la France. Ils oublient que nous sommes colocataires comme eux. »
C’est dans cette même ville qu'un élu de gauche a démissionné,quelques jours auparavant, de son mandat avec fracas pour dénoncer « la politique islamophobe de l’Etat français ».
Lire aussi :
Angers : un élu démissionne avec fracas contre l'islamophobie en France
Après les attentats, le CCIF en alerte face à l'intensification de l'islamophobie
Une partie des manifestants affichait le slogan « Stop à l’islamophobie », en tenant chacun une lettre du message. En ce jour de Saint-Valentin, les organisateurs ont distribué des roses aux femmes qui passaient sur le lieu de rassemblement, « un acte symbolique qui témoigne de notre intégration dans la société française », a expliqué Radouane Frikach, le président de Falsafa, une association angevine qui milite pour le vivre-ensemble, à l’initiative du rassemblement.
« Les récents événements contre la rédaction de Charlie Hebdo ont eu des répercussions terribles sur la population. C’est pour cela que nous sommes descendus dans la rue aujourd’hui. Pour nous montrer et pour dire que nous sommes des citoyens français à part entière », poursuit Radouane Frikach, cité par Angers Mag.
Ce dernier a souhaité faire passer un autre message, aux responsables politiques cette fois. Le président de Falsafa voudrait que les dirigeants « reconnaissent l’islamophobie comme un délit et non pas comme de simples faits divers ».
« La religion musulmane fait l’objet d’un profond rejet de la part de certains Français », se désole pour sa part Mohamed El Hourch, le porte-parole de l’Association des musulmans d’Angers (AMA), soulignant que « dans un sondage réalisé avant les malheureux événements de janvier, 70 % des Français estiment que l’islam est une religion intolérante ».
« Nous faisons l’objet d’une stigmatisation systématique, comme si nous étions les locataires de ce pays déplore Mohamed El Hourch. C'est la façon dont en parlent trop souvent les hauts responsables pour pas dire politiques. Et pourtant nombre de nos aïeuls sont morts pour la liberté de la France et leurs enfants ont contribué largement au développement économique de la France. Ils oublient que nous sommes colocataires comme eux. »
C’est dans cette même ville qu'un élu de gauche a démissionné,quelques jours auparavant, de son mandat avec fracas pour dénoncer « la politique islamophobe de l’Etat français ».
Lire aussi :
Angers : un élu démissionne avec fracas contre l'islamophobie en France
Après les attentats, le CCIF en alerte face à l'intensification de l'islamophobie