Dieu, exalté soit-Il, a dit : « Les croyants sont des frères » (Chapitre 49, verset 10). Et louant les compagnons qui ont accueilli le Prophète Muhammad à Médine (Ansâr), il a dit : « Ils les préfèrent à eux-mêmes, même si l’indigence les a frappés. Quiconque prend garde à sa propre avidité, ceux-là sont les bienheureux! » (Chapitre 59, verset 9). Il a également dit : « Ceux qui dépensent leurs biens dans le chemin de Dieu sont semblables à un grain qui produit sept épis ; et chaque épi contient cent grains. Dieu double (Ses dons) à qui Il veut. Dieu est magnanime, omniscient » (Chapitre 2, verset 261).
Le Prophète, paix et bénédiction sur lui, a dit dans un hadith unanime : « Nul parmi vous ne sera (totalement) croyant tant qu’il ne souhaitera pas pour son frère ce qu’il souhaite pour sa personne ». Il dit également dans un hadith unanime : « Le croyant est par rapport au croyant comme une bâtisse ; ses parties se consolident mutuellement. » « Le musulman est le frère du musulman. Il ne lui fait point d’injustice, ni le livre. Quiconque est au besoin de son frère aura Dieu dans le sien. »
Quiconque résout la difficulté d’un musulman, Dieu lui résout, grâce à cela, une des difficultés du jour du jugement », a-t-il affirmé dans un hadith unanime. Et dans une version de ce même hadith chez Muslim : « Dieu est au service de Son serviteur aussi longtemps que celui-ci est au service de son frère. »
Nous avons entendu les cris, vu les pleurs et le sang de nos frères et sœurs à Gaza, cinquante jours durant, sous une pluie de bombes. Leurs maisons ont été détruites comme on leur a pris la vie. Ils ont perdu leurs proches, leurs biens et sont devenus démunis de tout. Nous les avons vus nous appeler à l’aide : « Ô nos frères ! Pitié ! » Le bilan est de plus de 2 000 morts, plus de 10 000 blessés et plus de 460 000 sans-abri, soit plus du tiers des habitants de Gaza.
Face à ce malheur qui s’est abattu sur les habitants de Gaza, il ne nous est pas possible de rester comme des spectateurs, non concernés par ce qui se passe. Au contraire, il est maintenant obligatoire à tout musulman de tendre la main à ses frères palestiniens.
Et nous sommes dans une période précédant une fête, où coïncident le sacrifice surérogatoire d’une bête et l’obligation de secourir nos frères.
En vertu de ce qui est reconnu en droit des priorités, à savoir que l’obligation passe avant le surérogatoire, nous appelons :
- Les musulmans français à destiner cette année le prix de la bête du sacrifice (soit 200€) à la reconstruction de Gaza, afin d’offrir un toit à celui qui n’en a pas et soigner celui qui attend un traitement.
- Celui qui a les moyens de remplir à la fois l’obligation d’aider les Gazaouis avec 200€ et la très forte recommandation du sacrifice de procéder aux deux.
- Celui qui possède seulement le prix de la bête, au-delà de ses besoins, à ne pas accomplir le sacrifice cette année et à faire passer l’obligation d’aider nos frères avant l’acte recommandé du sacrifice.
- Celui qui peut donner plus de 200€ à le faire, car Dieu ne perd jamais la récompense des bienfaiteurs.
- Celui qui a la zakat à l’envoyer là-bas afin d’aider les Gazaouis.
- Les responsables des mosquées et associations et tous les prêcheurs à parler avec insistance aux fidèles, dans leurs sermons et prêches du vendredi, de l’obligation d’aider leurs frères à Gaza (avec 200€), qui doit passer avant la recommandation du sacrifice cette année, voire de son annulation cette année.
- Les responsables des associations à réunir les sommes des dons et à les transférer au Secours islamique ou au CBSP, tout en précisant qu’elles vont servir à la reconstruction de Gaza et au secours de ses habitants.
Enfin, nous prions que Dieu bénisse cette initiative et l’agrée ; qu’Il récompense par le meilleur toute personne qui a participé à cette bonne œuvre. Certes, Il est infiniment voyant, infiniment entendant et infiniment prompt à exaucer les vœux.
Puisse Dieu accorder Son salut et Sa bénédiction au prophète Muhammad, à sa famille et à l’ensemble de ses compagnons.
Louange à Dieu, Seigneur des mondes.
Paris le 12/11/1435 correspondant au 07/09/2014
Les signataires du communiqué : Cheikh Mohamed Najah, Cheikh Ounis Guerguah, Cheikh Larbi Kechat, Cheikh Mohamed Bajrafil, Cheikh Hassane Houari, Cheikh Ahmed Jaballah, Cheikh Omar Dormane.
Le Prophète, paix et bénédiction sur lui, a dit dans un hadith unanime : « Nul parmi vous ne sera (totalement) croyant tant qu’il ne souhaitera pas pour son frère ce qu’il souhaite pour sa personne ». Il dit également dans un hadith unanime : « Le croyant est par rapport au croyant comme une bâtisse ; ses parties se consolident mutuellement. » « Le musulman est le frère du musulman. Il ne lui fait point d’injustice, ni le livre. Quiconque est au besoin de son frère aura Dieu dans le sien. »
Quiconque résout la difficulté d’un musulman, Dieu lui résout, grâce à cela, une des difficultés du jour du jugement », a-t-il affirmé dans un hadith unanime. Et dans une version de ce même hadith chez Muslim : « Dieu est au service de Son serviteur aussi longtemps que celui-ci est au service de son frère. »
Nous avons entendu les cris, vu les pleurs et le sang de nos frères et sœurs à Gaza, cinquante jours durant, sous une pluie de bombes. Leurs maisons ont été détruites comme on leur a pris la vie. Ils ont perdu leurs proches, leurs biens et sont devenus démunis de tout. Nous les avons vus nous appeler à l’aide : « Ô nos frères ! Pitié ! » Le bilan est de plus de 2 000 morts, plus de 10 000 blessés et plus de 460 000 sans-abri, soit plus du tiers des habitants de Gaza.
Face à ce malheur qui s’est abattu sur les habitants de Gaza, il ne nous est pas possible de rester comme des spectateurs, non concernés par ce qui se passe. Au contraire, il est maintenant obligatoire à tout musulman de tendre la main à ses frères palestiniens.
Et nous sommes dans une période précédant une fête, où coïncident le sacrifice surérogatoire d’une bête et l’obligation de secourir nos frères.
En vertu de ce qui est reconnu en droit des priorités, à savoir que l’obligation passe avant le surérogatoire, nous appelons :
- Les musulmans français à destiner cette année le prix de la bête du sacrifice (soit 200€) à la reconstruction de Gaza, afin d’offrir un toit à celui qui n’en a pas et soigner celui qui attend un traitement.
- Celui qui a les moyens de remplir à la fois l’obligation d’aider les Gazaouis avec 200€ et la très forte recommandation du sacrifice de procéder aux deux.
- Celui qui possède seulement le prix de la bête, au-delà de ses besoins, à ne pas accomplir le sacrifice cette année et à faire passer l’obligation d’aider nos frères avant l’acte recommandé du sacrifice.
- Celui qui peut donner plus de 200€ à le faire, car Dieu ne perd jamais la récompense des bienfaiteurs.
- Celui qui a la zakat à l’envoyer là-bas afin d’aider les Gazaouis.
- Les responsables des mosquées et associations et tous les prêcheurs à parler avec insistance aux fidèles, dans leurs sermons et prêches du vendredi, de l’obligation d’aider leurs frères à Gaza (avec 200€), qui doit passer avant la recommandation du sacrifice cette année, voire de son annulation cette année.
- Les responsables des associations à réunir les sommes des dons et à les transférer au Secours islamique ou au CBSP, tout en précisant qu’elles vont servir à la reconstruction de Gaza et au secours de ses habitants.
Enfin, nous prions que Dieu bénisse cette initiative et l’agrée ; qu’Il récompense par le meilleur toute personne qui a participé à cette bonne œuvre. Certes, Il est infiniment voyant, infiniment entendant et infiniment prompt à exaucer les vœux.
Puisse Dieu accorder Son salut et Sa bénédiction au prophète Muhammad, à sa famille et à l’ensemble de ses compagnons.
Louange à Dieu, Seigneur des mondes.
Paris le 12/11/1435 correspondant au 07/09/2014
Les signataires du communiqué : Cheikh Mohamed Najah, Cheikh Ounis Guerguah, Cheikh Larbi Kechat, Cheikh Mohamed Bajrafil, Cheikh Hassane Houari, Cheikh Ahmed Jaballah, Cheikh Omar Dormane.