Après le décret anti-immigration mis en place par Donald Trump, Starbucks et Airbnb ont repliqué en proposant de venir en aide aux personnes concernées.
La chaîne de cafés Starbucks commence avec un geste fort en proposant d'embaucher 10 000 réfugiés pour les cinq prochaines années. Le groupe s’adresse aux personnes ayant fui les guerres, les persécutions et les discriminations dans les 75 pays où est présent le groupe américain. Outre-Atlantique, elle envisage en premier lieu de recruter les réfugiés ayant travaillé pour l'armée américaine, comme interprètes par exemple.
Cet engagement, Howard Schultz, PDG de Starbucks, l’a signé en publiant une lettre en ligne. « Je vous écris aujourd'hui avec une grande inquiétude, le cœur gros et une promesse ferme », explique-t-il. M. Schultz précise être en contact avec les salariés affectés par le décret présidentiel mis en place par Donald Trump ciblant les ressortissants de sept pays musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen). « La promesse du rêve américain est remise en cause », s’nquiète-t-il.
Autre promesse phare, Starbucks s'est engagée à rembourser les frais versés par les employés faisant partie du programme DACA, mis en place par Barack Obama en 2012. Il permettait à plus de 750 000 clandestins arrivés mineurs sur le territoire américain d'obtenir des permis de séjour et de travail.
La chaîne de cafés Starbucks commence avec un geste fort en proposant d'embaucher 10 000 réfugiés pour les cinq prochaines années. Le groupe s’adresse aux personnes ayant fui les guerres, les persécutions et les discriminations dans les 75 pays où est présent le groupe américain. Outre-Atlantique, elle envisage en premier lieu de recruter les réfugiés ayant travaillé pour l'armée américaine, comme interprètes par exemple.
Cet engagement, Howard Schultz, PDG de Starbucks, l’a signé en publiant une lettre en ligne. « Je vous écris aujourd'hui avec une grande inquiétude, le cœur gros et une promesse ferme », explique-t-il. M. Schultz précise être en contact avec les salariés affectés par le décret présidentiel mis en place par Donald Trump ciblant les ressortissants de sept pays musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen). « La promesse du rêve américain est remise en cause », s’nquiète-t-il.
Autre promesse phare, Starbucks s'est engagée à rembourser les frais versés par les employés faisant partie du programme DACA, mis en place par Barack Obama en 2012. Il permettait à plus de 750 000 clandestins arrivés mineurs sur le territoire américain d'obtenir des permis de séjour et de travail.
Des entreprises américaines engagées contre le décret
De son côté, « Airbnb fournit un hébergement gratuit aux réfugiés et à toute personne interdite d'entrée aux Etats-Unis » comme les voyageurs bloqués dans les aéroports en lien avec les restrictions du décret présidentiel, annonce Brian Chesky, PDG du site de location d’appartements en ligne.
Sur son site, la compagnie encourage les internautes à faire preuve de générosité : « Si vous souhaitez apporter votre aide en proposant un hébergement gratuit à ces personnes, vous pouvez nous indiquer votre logement ici. Si besoin, nous vous contacterons dans les prochains jours pour vérifier vos disponibilités et faire appel à votre soutien. »
D'autres entreprises américaines se sont engagées contre le décret qui ne vise pas uniquement des réfugiés. Le service de réservation de voitures sans chauffeur Lyft s'est engagé à donner 1 million de dollars à l'organisation de défense des droits civiques American Civil Liberties Union (ACLU). L'association a attaqué devant la justice américaine ces restrictions à l'immigration. Google a aussi créé un fonds de crise de 4 millions de dollars destiné à plusieurs associations de défense des libertés.
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