Les autorités bruxelloises ont décidé de verser des indemnités aux musulmans qui n’ont pas reçu le mouton qu'ils ont commandé lors de l’Aïd al-Adha en septembre 2016. Ce sont des centaines de particuliers qui vont chacun recevoir 75€ à titre de compensation de la part de la région.
Celle-ci avait pris pour la première fois en charge l’organisation de l’abattage rituel, rappelle vendredi 9 décembre la presse belge, ceci pour « concilier le respect des rites musulmans et la nouvelle réglementation européenne sur le bien-être animal ». Elle avait ainsi décidé de remplacer les quatre abattoirs mobiles des communes de Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht et Bruxelles-ville que ces dernières géraient pour ne proposer qu’un seul et grand lieu d’abattage.
Cependant, la société flamande ITC, chargée par la région d’abattre et de livrer les moutons pendant l’Aïd el-Kébir, n'avait alors pas réussi à remplir pleinement sa mission, loin de là. Des centaines de familles, qui avaient déboursé 220 € par animal, ont vu leur fête gâchée par l'absence d'une commande qu'elles attendaient.
Pour chacune d’elles, la Région de Bruxelles a souhaité débloquer un montant forfaitaire de 75 €, soit un tiers de la somme dépensée. « Si quelqu’un doit éventuellement indemniser c’est l’entreprise privée pas le gouvernement bruxellois », a dénoncé l’opposition, qui juge un geste financier relevant « d’un insupportable communautarisme ». En réponse, les autorités régionales rapportent que l’indemnisation est possible grâce à une ristourne de 50 000 € obtenue auprès d’ITC sur les 150 000 €. La société prendra à sa charge toute éventuelle nouvelle demande d’indemnité supérieure à 75 €.
Après l’énorme couac de l’Aïd al-Adha, la Région bruxelloise a annoncé fin novembre ne plus vouloir organiser la fête musulmane.
Celle-ci avait pris pour la première fois en charge l’organisation de l’abattage rituel, rappelle vendredi 9 décembre la presse belge, ceci pour « concilier le respect des rites musulmans et la nouvelle réglementation européenne sur le bien-être animal ». Elle avait ainsi décidé de remplacer les quatre abattoirs mobiles des communes de Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht et Bruxelles-ville que ces dernières géraient pour ne proposer qu’un seul et grand lieu d’abattage.
Cependant, la société flamande ITC, chargée par la région d’abattre et de livrer les moutons pendant l’Aïd el-Kébir, n'avait alors pas réussi à remplir pleinement sa mission, loin de là. Des centaines de familles, qui avaient déboursé 220 € par animal, ont vu leur fête gâchée par l'absence d'une commande qu'elles attendaient.
Pour chacune d’elles, la Région de Bruxelles a souhaité débloquer un montant forfaitaire de 75 €, soit un tiers de la somme dépensée. « Si quelqu’un doit éventuellement indemniser c’est l’entreprise privée pas le gouvernement bruxellois », a dénoncé l’opposition, qui juge un geste financier relevant « d’un insupportable communautarisme ». En réponse, les autorités régionales rapportent que l’indemnisation est possible grâce à une ristourne de 50 000 € obtenue auprès d’ITC sur les 150 000 €. La société prendra à sa charge toute éventuelle nouvelle demande d’indemnité supérieure à 75 €.
Après l’énorme couac de l’Aïd al-Adha, la Région bruxelloise a annoncé fin novembre ne plus vouloir organiser la fête musulmane.