Fidèle à son engagement en faveur de la cause palestinienne, le cinéaste britannique Ken Loach a réitéré son soutien à la campagne BDS contre Israël au lendemain de son triomphe au Festival de Cannes 2016, à l'occasion du lancement du Festival Ciné-Palestine lundi 23 mai.
Ken Loach a fait la surprise aux organisateurs du Festival Ciné-Palestine (FCP), dont il est un des parrains. Le cinéaste britannique, tout juste revenu du Festival de Cannes où il a obtenu la deuxième Palme d’or de sa carrière, s’est rendu à la soirée d’ouverture de l’événement lors de laquelle le film 3 000 Nuits, réalisé par la cinéaste palestinienne Mai Masri, a été projeté dans l’auditorium, qui affichait complet à l’Institut du monde arabe (IMA). Etaient présents, entre autres, le président de l’IMA Jack Lang ainsi que l’ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union européenne Leila Shahid.
Estimant que le FCP était « aussi important que tous les autres grands festivals », Ken Loach a réitéré son soutien au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), dans le viseur du Premier ministre Manuel Valls qui a réaffirmé depuis Israël, dimanche 22 mai, son opposition à cette campagne.
Estimant que le FCP était « aussi important que tous les autres grands festivals », Ken Loach a réitéré son soutien au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), dans le viseur du Premier ministre Manuel Valls qui a réaffirmé depuis Israël, dimanche 22 mai, son opposition à cette campagne.
La réalisatrice du film « 3000 nuits » Mai Masri (à dr.) aux côtés de Leila Shahid, l'ex-ambassadrice de la Palestinine auprès de l'Union européenne.
Le message du cinéaste, renommé pour ses multiples engagements, se prêtait bien au thème évoqué par 3 000 Nuits, qui met en lumière, non sans émotions, le sort des prisonnières palestiniennes.
Le long métrage, tiré d'histoires vraies parmi les milliers de Palestiniens passés par les geôles israéliennes, a été ovationné par le public. Y figurait Alaa Sharbati, un fils de prisonnier politique condamné à 100 ans de prison et qui a passé 19 ans en détention. Le jeune homme, qui a chaleureusement remercié la réalisatrice pour la qualité de son film, a indiqué qu’il était en master de droit international pour se battre en faveur de la justice pour son pays.
Pour Leila Shahid, il faut rappeler que « tout ce que demande le peuple palestinien est l'application du droit international » et ce film « est une façon de faire entendre les voix ». Pas assez de films palestiniens et pas assez de femmes ? Le film offre « un beau contre-exemple » pour la représentante du producteur Les Films d’ici, le FCP aussi. Les projections s’étalent jusqu’au 5 juin.
Le long métrage, tiré d'histoires vraies parmi les milliers de Palestiniens passés par les geôles israéliennes, a été ovationné par le public. Y figurait Alaa Sharbati, un fils de prisonnier politique condamné à 100 ans de prison et qui a passé 19 ans en détention. Le jeune homme, qui a chaleureusement remercié la réalisatrice pour la qualité de son film, a indiqué qu’il était en master de droit international pour se battre en faveur de la justice pour son pays.
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