Georges Bensoussan a été relaxé par la 17e chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, a-t-on appris mardi 7 mars.*
L'historien, également responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, était poursuivi par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), la Ligue des droits de l’homme, la Licra et SOS Racisme pour incitation à la discrimination, la haine, la violence envers les musulmans après avoir déclaré, entre autres, sur France Culture en octobre 2015 que « c’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes en France et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tête avec le lait de la mère ».
Le CCIF déplore, dans un communiqué, « que le tribunal ait suivi les argumentaires spécieux de Georges Bensoussan et Alain Finkielkraut malgré la généralisation manifeste exprimée dans ses propos à l’égard d’une communauté entière, qui serait condamné à la haine des juifs ».
« Une condamnation aurait permis au contraire de rejeter des thèses haineuses, condamnant de fait des individus à se haïr sur la base de leur appartenance religieuse », ajoute l’association, qui a annoncé son intention de faire appel de ce jugement.
*Mise à jour : Près d'un an après la décision du TGI de Paris, la Cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 24 mai, la relaxe de Georges Bensoussan, estimant que « les propos litigieux n’avaient pas visé l’ensemble de la communauté musulmane » mais « qu’une partie des familles arabes » et ceux qui sont sous l'emprise du « salafisme ».
Estimant que « l'intellectualisation du racisme est la nouvelle arme de "personnalités" comme Georges Bensoussan qui font de l’Islam et des musulmans leur fonds de commerce », le CCIF a annoncé son intention de se pourvoir en cassation sur cette affaire.
Lire aussi :
Arabes et antisémitisme : Georges Bensoussan poursuivi par la justice
L'historien, également responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, était poursuivi par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), la Ligue des droits de l’homme, la Licra et SOS Racisme pour incitation à la discrimination, la haine, la violence envers les musulmans après avoir déclaré, entre autres, sur France Culture en octobre 2015 que « c’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes en France et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tête avec le lait de la mère ».
Le CCIF déplore, dans un communiqué, « que le tribunal ait suivi les argumentaires spécieux de Georges Bensoussan et Alain Finkielkraut malgré la généralisation manifeste exprimée dans ses propos à l’égard d’une communauté entière, qui serait condamné à la haine des juifs ».
« Une condamnation aurait permis au contraire de rejeter des thèses haineuses, condamnant de fait des individus à se haïr sur la base de leur appartenance religieuse », ajoute l’association, qui a annoncé son intention de faire appel de ce jugement.
*Mise à jour : Près d'un an après la décision du TGI de Paris, la Cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 24 mai, la relaxe de Georges Bensoussan, estimant que « les propos litigieux n’avaient pas visé l’ensemble de la communauté musulmane » mais « qu’une partie des familles arabes » et ceux qui sont sous l'emprise du « salafisme ».
Estimant que « l'intellectualisation du racisme est la nouvelle arme de "personnalités" comme Georges Bensoussan qui font de l’Islam et des musulmans leur fonds de commerce », le CCIF a annoncé son intention de se pourvoir en cassation sur cette affaire.
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