Au lendemain de l’attentat à la camionnette perpétré à la sortie de la Muslim Welfare House à Londres, la Première ministre britannique Theresa May a promis de combattre le terrorisme « quel que soit le responsable ». « Notre détermination à contrecarrer (les actes de terrorismes, ndlr) sera la même, quel que soit le responsable », a-t-elle ajouté lors d'un point presse devant le 10 Downing Street. En signe de soutien à ses concitoyens musulmans, elle s'est rendue lundi 19 juin à la mosquée de Finsbury Park afin d'y rencontrer des responsables religieux, tout comme le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn. Ce sont toutefois des mesures fortes que les Britanniques musulmans attendent des autorités afin de combattre sérieusement l'islamophobie.
L’attentat du dimanche 18 juin s'inscrit dans un contexte d'une montée constante d'actes islamophobes et de crimes de haine visant les musulmans au Royaume-Uni, pour qui la situation s'est aggravée depuis le référendum de l’UE déclenchant le Brexit en juin 2016. Des pics d'islamophobie sont observés après chaque attentat et les récents attentats de Manchester en mai puis au London Bridge et à Borough Market début juin ne font pas exception.
Le maire de Londres Sadiq Khan a fait savoir que les actes islamophobes ont été multipliés par cinq depuis l’attentat au London Bridge. Une tendance confirmée par l'organisation de lutte contre l'islamophobie Tell Mama, qui a signalé 63 incidents (agressions, menaces, cyberhaine...) dans les trois jours suivant la dernière attaque alors qu'en temps dit normal, à la même période, le nombre d'incidents n'aurait pas dépassé 10. Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) a dénoncé le fait que, « ces dernières semaines et mois, les musulmans ont enduré beaucoup d'actes d'islamophobie. (L'attaque à Finsbury Park) en est la manifestation la plus violente ».
L’attentat du dimanche 18 juin s'inscrit dans un contexte d'une montée constante d'actes islamophobes et de crimes de haine visant les musulmans au Royaume-Uni, pour qui la situation s'est aggravée depuis le référendum de l’UE déclenchant le Brexit en juin 2016. Des pics d'islamophobie sont observés après chaque attentat et les récents attentats de Manchester en mai puis au London Bridge et à Borough Market début juin ne font pas exception.
Le maire de Londres Sadiq Khan a fait savoir que les actes islamophobes ont été multipliés par cinq depuis l’attentat au London Bridge. Une tendance confirmée par l'organisation de lutte contre l'islamophobie Tell Mama, qui a signalé 63 incidents (agressions, menaces, cyberhaine...) dans les trois jours suivant la dernière attaque alors qu'en temps dit normal, à la même période, le nombre d'incidents n'aurait pas dépassé 10. Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) a dénoncé le fait que, « ces dernières semaines et mois, les musulmans ont enduré beaucoup d'actes d'islamophobie. (L'attaque à Finsbury Park) en est la manifestation la plus violente ».
Mesure réclamée par les organisations musulmanes, la sécurité aux abords des lieux de culte a été renforcée en cette période de fin du Ramadan selon la police. « Pour aider à soutenir ces communautés, nous avons augmenté le nombre d'officiers dans les rues pour rassurer les populations locales qu'ils peuvent vivre quotidiennement en paix et sans crainte de harcèlement ou d'intimidation », a expliqué Dave Stringer, commissaire divisionnaire de la police de Londres.
Une veillée contre l'islamophobie, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dont des responsables religieux de divers cultes, s'est tenue mardi 20 juin tout près des lieux de l'attentat.
Dans une tribune au Guardian, la ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd a encouragé les citoyens à signaler les actes racistes et islamophobes auprès des autorités et organisations compétentes comme Tell Mama. « Des chiffres crédibles suggèrent que plus de la moitié de ceux qui subissent de la haine à cause de leur religion sont musulmans », a-t-elle déploré, martelant que « l'attaque à Finsbury Park était terroriste. Nous avons tous un rôle à jouer en étant solidaire avec la communauté musulmane ».
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Manchester : malgré l'islamophobie, l'élan de solidarité des musulmans se poursuit
Une veillée contre l'islamophobie, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dont des responsables religieux de divers cultes, s'est tenue mardi 20 juin tout près des lieux de l'attentat.
Dans une tribune au Guardian, la ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd a encouragé les citoyens à signaler les actes racistes et islamophobes auprès des autorités et organisations compétentes comme Tell Mama. « Des chiffres crédibles suggèrent que plus de la moitié de ceux qui subissent de la haine à cause de leur religion sont musulmans », a-t-elle déploré, martelant que « l'attaque à Finsbury Park était terroriste. Nous avons tous un rôle à jouer en étant solidaire avec la communauté musulmane ».
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