Plus de 100 000 personnes dans les rues de France mercredi 7 janvier. L'émotion est immense après la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, dont les dessinateurs Wolinski, Cabu, Charb et Tignous. L’économiste Bernard Maris compte aussi parmi les victimes.
Un deuil national de trois jours a été décrété et une minute de silence est prévue dans les bâtiments publics. François Hollande, qui s’était immédiatement rendu sur les lieux, a dénoncé « un attentat terroriste » et un « acte d’une exceptionnelle barbarie ». « Notre meilleure arme, c'est notre unité. Rien ne peut nous diviser, rien ne doit nous opposer, rien ne doit nous séparer », a lancé le président de la République depuis l'Elysée dans la soirée.
Les appels à l’unité nationale se succèdent, tous bords politiques confondus, de Nicolas Sarkozy à Jean-Luc Mélenchon. Il en va de même aussi de la part des communautés religieuses, dont les représentants ont été réunis à l'Elysée pour recevoir les traditionnels vœux du chef de l'Etat, marqués par l'attaque.
A l'appel de partis de gauche, une grande marche républicaine, « ouverte à l’ensemble des partis politiques républicains, les syndicats, les associations, les cultes religieux » selon les communistes, est organisée dimanche 11 janvier à Paris.
Un deuil national de trois jours a été décrété et une minute de silence est prévue dans les bâtiments publics. François Hollande, qui s’était immédiatement rendu sur les lieux, a dénoncé « un attentat terroriste » et un « acte d’une exceptionnelle barbarie ». « Notre meilleure arme, c'est notre unité. Rien ne peut nous diviser, rien ne doit nous opposer, rien ne doit nous séparer », a lancé le président de la République depuis l'Elysée dans la soirée.
Les appels à l’unité nationale se succèdent, tous bords politiques confondus, de Nicolas Sarkozy à Jean-Luc Mélenchon. Il en va de même aussi de la part des communautés religieuses, dont les représentants ont été réunis à l'Elysée pour recevoir les traditionnels vœux du chef de l'Etat, marqués par l'attaque.
A l'appel de partis de gauche, une grande marche républicaine, « ouverte à l’ensemble des partis politiques républicains, les syndicats, les associations, les cultes religieux » selon les communistes, est organisée dimanche 11 janvier à Paris.
Un choc à l'international
Dans le monde, les condamnations sont unanimes. Barack Obama, qui s'est entretenu avec François Hollande pour exprimer sa solidarité, a condamné dans un communiqué une « fusillade terrifiante », et a offert l’aide des Etats-Unis pour que les « terroristes » soient traduits en justice. La chancelière allemande Angela Merkel a dénoncé un « attentat abominable ». Le Premier ministre britannique David Cameron a lui dénoncé des « meurtres (…) écœurants ». « Nous sommes aux côtés du peuple français dans le combat contre le terrorisme et défendons la liberté de la presse », a-t-il ajouté.
« Horreur et consternation après la tragédie de Paris. Soutien total à Hollande dans ce moment terrible. La violence perdra toujours face à la liberté », a réagi Matteo Renzi, le président du Conseil italien. En Espagne, où le siège du quotidien El Pais a été évacué après la découverte d’un colis suspect dans les heures qui ont suivi la fusillade de Paris, le gouvernement a exprimé « sa condamnation la plus ferme (…) au nom du peuple espagnol », évoquant un « acte terroriste vil et lâche ». Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a condamné dans un communiqué un « acte intolérable et une barbarie ». Vladimir Poutine, le président russe a lui dénoncé « fermement le terrorisme ».
« Horreur et consternation après la tragédie de Paris. Soutien total à Hollande dans ce moment terrible. La violence perdra toujours face à la liberté », a réagi Matteo Renzi, le président du Conseil italien. En Espagne, où le siège du quotidien El Pais a été évacué après la découverte d’un colis suspect dans les heures qui ont suivi la fusillade de Paris, le gouvernement a exprimé « sa condamnation la plus ferme (…) au nom du peuple espagnol », évoquant un « acte terroriste vil et lâche ». Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a condamné dans un communiqué un « acte intolérable et une barbarie ». Vladimir Poutine, le président russe a lui dénoncé « fermement le terrorisme ».
Le monde musulman solidaire
Dans le monde musulman, les autorités politiques ont tout autant réagi pour dénoncer le terrible attentat. « Quelles que soient ses raisons ou ses cibles, nous sommes contre toutes les formes de terreur », a déclaré Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, évoquant « un attentat commis contre l'humanité ». En Tunisie, le président du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, s'est dit « horrifié et indigné par l'acte lâche et criminel ayant visé les journalistes et le personnel de Charlie Hebdo ». « Cette attaque se réfugie derrière une apparence religieuse et ne peut avoir des explications islamiques », a réagi Abdelfettah Mourou, vice-président du parti Ennahdha.
« Le peuple algérien, qui a souffert pendant de longues années des affres du terrorisme, mesure l’émotion du peuple français ami », a fait savoir l'Algérie à travers un message signé du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Dans un autre communiqué, le ministère des Affaires étrangères a d'ores et déjà mis en garde « contre les amalgames et la stigmatisation des communautés musulmanes d’Europe qui sont les premières à pâtir des déviations de certains individus ou groupes marginaux ».
Des messages officiels du Maroc, de l'Egypte, du Moyen-Orient et ailleurs dans le monde musulman sont aussi parvenus pour dénoncer l'attaque sanglante sans lien avec l'islam. L’Union internationale des savants musulmans, présidée par Yusuf al-Qaradawi, a qualifié l’attaque de « pêché, quelqu’en soient les coupables et ceux qui les soutiennent » et a appelé « les autorités et le peuple français à s’unir contre l’extrémisme ».
« Le peuple algérien, qui a souffert pendant de longues années des affres du terrorisme, mesure l’émotion du peuple français ami », a fait savoir l'Algérie à travers un message signé du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Dans un autre communiqué, le ministère des Affaires étrangères a d'ores et déjà mis en garde « contre les amalgames et la stigmatisation des communautés musulmanes d’Europe qui sont les premières à pâtir des déviations de certains individus ou groupes marginaux ».
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