Sur le vif
Christophe Lavigne, l’auteur d’un jet de cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne, en Gironde, a finalement été condamné, vendredi 31 octobre, à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable de « dégradation d'un lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste ».
L’ancien militaire de 24 ans devra également verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 500 euros de frais de justice à l’Association des musulmans de Libourne, qui gère la mosquée. Le parquet, soulignant le « radicalisme violent » du prévenu, avait requis le 27 octobre quatre ans de prison, dont 30 mois avec sursis.
Christophe Lavigne avait lancé, dans la nuit du 20 au 21 août 2012, un cocktail Molotov fabriqué avec une bouteille de vin contre la mosquée de Libourne, noircissant un mur de l’établissement, mais sans faire de victime.
Interpellé en août 2013, il a déjà fait huit mois de détention provisoire. La partie ferme de la peine qui lui reste à purger sera probablement aménagée, il ne devrait dans ce cas pas retourner en prison. L'ancien militaire a estimé que ce jugement est « salutaire » et qu’il « a du sens ». Il a aussi affirmé avoir renoncé à la violence, et assure qu’il a « beaucoup de regrets, sur cette période de (sa) vie ».
Pendant sa garde à vue, Christophe Lavigne, alors pétri d'idéaux d'extrême droite, avait reconnu spontanément les faits, avouant avoir voulu créer des émeutes semblables à celles de 2005. Il avait par ailleurs projeter de commettre un attentat sur une mosquée de Vénissieux, près de Lyon, le jour de l’Aïd al-Fitr 2013 dont il n'a pas été jugé.
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Un cocktail molotov jeté contre la mosquée de Libourne
L’ancien militaire de 24 ans devra également verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 500 euros de frais de justice à l’Association des musulmans de Libourne, qui gère la mosquée. Le parquet, soulignant le « radicalisme violent » du prévenu, avait requis le 27 octobre quatre ans de prison, dont 30 mois avec sursis.
Christophe Lavigne avait lancé, dans la nuit du 20 au 21 août 2012, un cocktail Molotov fabriqué avec une bouteille de vin contre la mosquée de Libourne, noircissant un mur de l’établissement, mais sans faire de victime.
Interpellé en août 2013, il a déjà fait huit mois de détention provisoire. La partie ferme de la peine qui lui reste à purger sera probablement aménagée, il ne devrait dans ce cas pas retourner en prison. L'ancien militaire a estimé que ce jugement est « salutaire » et qu’il « a du sens ». Il a aussi affirmé avoir renoncé à la violence, et assure qu’il a « beaucoup de regrets, sur cette période de (sa) vie ».
Pendant sa garde à vue, Christophe Lavigne, alors pétri d'idéaux d'extrême droite, avait reconnu spontanément les faits, avouant avoir voulu créer des émeutes semblables à celles de 2005. Il avait par ailleurs projeter de commettre un attentat sur une mosquée de Vénissieux, près de Lyon, le jour de l’Aïd al-Fitr 2013 dont il n'a pas été jugé.
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