La mosquée de la Fraternité d'Aubervilliers a été perquisitionnée dans le cadre de l'état d'urgence décrétée après les attentats de Paris le 13 novembre. De nombreux dégâts ont été constatés par les gestionnaires du lieu de culte.
Les perquisitions se multiplient avec le déclenchement de l’état d’urgence mis en place après les attentats du 13 novembre. Parmi la centaine que les autorités ont lancé la même nuit, une s'est déroulée dans la mosquée de la Fraternité, gérée par l'Association des musulmans d'Aubervilliers (AMA).
Le lieu de culte, située 112 boulevard Félix Faure, a fait l’objet de fouilles durant plusieurs heures dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 novembre, « sur ordre préfectoral ». Un témoin rapporte à l’association que des policiers se sont positionnés près de la mosquée vers 20h30. Puis, plus tard dans la nuit, ce sont des membres de la Direction du renseignement, accompagnés du préfet lui-même, qui se sont retrouvés pour une perquisition qui a commencé vers 00h30 jusqu’à 2h du matin.
Au petit matin, après l’intervention des policiers, les membres de l'AMA ont été « particulièrement choqués » de la détérioration des lieux : « Vitres brisées, portes cassées, meubles renversés, livres religieux jetés au sol, matériel informatique arraché, faux plafond cassés. plusieurs milliers d’euros de dégâts sont à déplorer », détaille-t-on dans le communiqué. Le président serait actuellement toujours entendu par les services de préfecture à l’initiative de cette perquisition.
Le président de l’AMA Chiheb Harar a été convoqué au poste de police de Paris* avant d'être relâché. Cependant, les raisons ne sont pas connues de l'association. Sofienne Karroumi, adjoint au maire d’Aubervilliers, s'est dit scandalisé par l'état des lieux, déclarant son incompréhension de « cet acharnement contre un lieu sacré ».
Le lieu de culte, située 112 boulevard Félix Faure, a fait l’objet de fouilles durant plusieurs heures dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 novembre, « sur ordre préfectoral ». Un témoin rapporte à l’association que des policiers se sont positionnés près de la mosquée vers 20h30. Puis, plus tard dans la nuit, ce sont des membres de la Direction du renseignement, accompagnés du préfet lui-même, qui se sont retrouvés pour une perquisition qui a commencé vers 00h30 jusqu’à 2h du matin.
Au petit matin, après l’intervention des policiers, les membres de l'AMA ont été « particulièrement choqués » de la détérioration des lieux : « Vitres brisées, portes cassées, meubles renversés, livres religieux jetés au sol, matériel informatique arraché, faux plafond cassés. plusieurs milliers d’euros de dégâts sont à déplorer », détaille-t-on dans le communiqué. Le président serait actuellement toujours entendu par les services de préfecture à l’initiative de cette perquisition.
Le président de l’AMA Chiheb Harar a été convoqué au poste de police de Paris* avant d'être relâché. Cependant, les raisons ne sont pas connues de l'association. Sofienne Karroumi, adjoint au maire d’Aubervilliers, s'est dit scandalisé par l'état des lieux, déclarant son incompréhension de « cet acharnement contre un lieu sacré ».
Dans un souci de transparence et d’apaisement, l’association a tout de même tenu à rappeler qu’elle « travaille quotidiennement dans la plus grande transparence pour permettre aux Albertivillariens de confession musulmane d’exercer leur culte librement et dignement ».
Elle précise aussi qu’elle promeut le dialogue interreligieux et qu’elle participe « régulièrement à des initiatives publiques en faveur du vivre ensemble. C’est pourquoi nous appelons au calme pour le bien de tous ».
Dans la même nuit, 128 perquisitions ont eu lieu sur tout le territoire, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sur France Info dans le cadre de l'état d'urgence.
*Mise à jour mercredi 18 novembre : Le président de l'AMA a été convoqué au poste de police de Paris, sans être placé en garde à vue. Il a été relâché après avoir été retenu plusieurs heures au commissariat.
Elle précise aussi qu’elle promeut le dialogue interreligieux et qu’elle participe « régulièrement à des initiatives publiques en faveur du vivre ensemble. C’est pourquoi nous appelons au calme pour le bien de tous ».
Dans la même nuit, 128 perquisitions ont eu lieu sur tout le territoire, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sur France Info dans le cadre de l'état d'urgence.
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