C'est parti pour la 11e édition du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO), qui se déroule du mardi 29 mars au dimanche 17 avril, à Paris et en Seine-Saint-Denis.
Indigènes Films, l'association organisatrice du festival, affiche, comme chaque année, l'ambition de valoriser les cinéastes, hommes et femmes, issus du Maghreb et du Proche- et Moyen-Orient. Dans la programmation, on retrouve aussi des réalisateurs français d’origine maghrébine, à l’image de Mohamed Hamidi, réalisateur du remarquable film La Vache, ou de Farid Bentoumi, auteur de Good Luck Algeria.
Indigènes Films, l'association organisatrice du festival, affiche, comme chaque année, l'ambition de valoriser les cinéastes, hommes et femmes, issus du Maghreb et du Proche- et Moyen-Orient. Dans la programmation, on retrouve aussi des réalisateurs français d’origine maghrébine, à l’image de Mohamed Hamidi, réalisateur du remarquable film La Vache, ou de Farid Bentoumi, auteur de Good Luck Algeria.
La sélection de Saphirnews
Pour sa 11e édition, cap sur la Palestine. Avec une sélection de 17 films, dont deux avant-premières – le documentaire Hope in the bottle, de Laïcha Ladrouz, et la fiction Dégradé, des frères Nasser –, c’est un bel hommage à la vitalité de création cinématographique palestinienne que rend le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO). « Parce que le courage, la résistance est aussi affaire de représentation et de récits, soutenir le cinéma palestinien, c’est permettre à chacun de s'engager en tant que spectateur dans une meilleure connaissance d'une réalité complexe, souvent douloureuse, mais aussi porteuse d'espérance et d'humanisme », fait-on savoir.
Autres films au programme : This is my Land, de Tamara Erde, qui retrace l’histoire du conflit israélo-palestinien tel qu’il est enseigné dans les systèmes éducatifs israélien et palestinien ; Les 18 fugitives, d’Amer Shomali et de Paul Cowan, qui raconte, non sans humour, comment 18 vaches d’une ferme coopérative sont devenues le symbole de la désobéissance civile lors de la première intifada.
En invitée d’honneur de ce Focus Palestine, Leïla Shahid, ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, intervient le 6 avril lors d’une lecture-rencontre de Genet à Chatila, au théâtre Gérard-Philipe, à Saint-Denis.
En invitée d’honneur de ce Focus Palestine, Leïla Shahid, ex-ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, intervient le 6 avril lors d’une lecture-rencontre de Genet à Chatila, au théâtre Gérard-Philipe, à Saint-Denis.
Enfin, d’autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient sont représentés avec pas moins de 43 films. L’Iran, avec Close-Up, chef-d’œuvre d’Abbas Kiarostami en version restaurée qui revient sur l'histoire d'un homme se faisant passer pour un célèbre cinéaste afin de s’attirer les faveurs d’une famille iranienne bourgeoise ; L’Afghanistan, avec Il m’a appelée Malala, de Davis Guggenheim, portrait de la Prix Nobel pour la paix 2014 ; le Yémen, avec Nojoom, de Khadija al-Salami, sur le mariage forcé des jeunes filles ; l’Algérie, avec Maintenant ils peuvent venir, de Salem Brahimi, sur la décennie noire des années 1980, qui vient clôturer cette 11e édition du PCCMO riche en découvertes.
La programmation complète du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient
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