Sur le vif
Le bilan de l’attaque de terroristes somaliens contre un bus au Kenya aurait pu être désastreux sans le courage héroïque de passagers musulmans face aux assaillants. Deux personnes ont été tuées et six autres ont été blessées à Elwak, dans le nord-est du pays, lundi 21 décembre.
Les shebabs ont superbement échoué dans leurs efforts de semer la division. Appelés à descendre du bus, les musulmans ont en effet refusé de se séparer des chrétiens présents. Ils « ont dit aux assaillants de tuer tous les passagers ou de partir », a expliqué le gouverneur local au Daily Nation. Le bus transportait alors une centaine de personnes.
Des vêtements étiquetés musulmans ont même été donnés aux non-musulmans pour que ces derniers ne soient pas facilement identifiés tels des voiles pour les femmes. Tous les passagers ont pu prendre la fuite quand leurs assaillants ont été distraits par l'arrivée d'un camion. Seuls l'un d'eux lors de sa fuite a été tué. La deuxième victime est un passager du camion.
« Ces musulmans ont envoyé un message très important d'unité, disant que nous sommes tous kenyans et que nous ne pouvons pas être séparés par l'homme », a salué le ministre de l'Intérieur kenyan, Joseph Nkaissery. Le Kenya est régulièrement la cible d’attaques des shebabs depuis son engagement contre ce groupe terroriste en 2011. Un de ses plus graves massacres de l’année a eu lieu à l’université de Garissa, qui avait alors provoqué près de 150 morts.
Lire aussi :
Kenya : massacre dans une université, 147 morts
Une figure influente de l’islam kenyan assassinée
Les shebabs ont superbement échoué dans leurs efforts de semer la division. Appelés à descendre du bus, les musulmans ont en effet refusé de se séparer des chrétiens présents. Ils « ont dit aux assaillants de tuer tous les passagers ou de partir », a expliqué le gouverneur local au Daily Nation. Le bus transportait alors une centaine de personnes.
Des vêtements étiquetés musulmans ont même été donnés aux non-musulmans pour que ces derniers ne soient pas facilement identifiés tels des voiles pour les femmes. Tous les passagers ont pu prendre la fuite quand leurs assaillants ont été distraits par l'arrivée d'un camion. Seuls l'un d'eux lors de sa fuite a été tué. La deuxième victime est un passager du camion.
« Ces musulmans ont envoyé un message très important d'unité, disant que nous sommes tous kenyans et que nous ne pouvons pas être séparés par l'homme », a salué le ministre de l'Intérieur kenyan, Joseph Nkaissery. Le Kenya est régulièrement la cible d’attaques des shebabs depuis son engagement contre ce groupe terroriste en 2011. Un de ses plus graves massacres de l’année a eu lieu à l’université de Garissa, qui avait alors provoqué près de 150 morts.
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