Devant l'hôtel Ritz-Carlton de Jakarta, en Indonésie, vendredi 17 juillet
Vendredi dernier 17 juillet, deux bombes humaines se sont fait exploser aux hôtels Marriott et Ritz-Carlton de Jakarta, la capitale indonésienne, tandis qu'une voiture piégée avait été placée à un péage d'autoroute. Bilan : au moins 8 personnes tuées et plus de 50 blessés.
Selon la police indonésienne, qui l'a affirmé dimanche 19 juillet, les kamikazes qui ont explosé dans les deux palaces de la capitale appartenaient au groupe Jemaah Islamiyah, présent essentiellement en Asie du Sud-Est et lié à Al Qaida. Des ressemblances existeraient selon Nanan Soekarna, porte-parole de la police « entre les bombes utilisées vendredi et celles qui ont servi lors des précédentes attaques du groupe ».
Toujours selon les enquêteurs, et même si les attentats n'ont à ce jour pas été revendiqués, ils seraient « clairement liés » au groupe dissident clandestin de la Jemaah Islamiyah mené par « l'homme le plus recherché d'Indonésie », Noordin Top. Ce dernier est par ailleurs considéré comme l'instigateur des attentats de Bali en 2002 (202 morts) et 2005 (20 morts), et de l'hôtel Marriott de Jakarta en 2003 (12 morts).
Selon la police indonésienne, qui l'a affirmé dimanche 19 juillet, les kamikazes qui ont explosé dans les deux palaces de la capitale appartenaient au groupe Jemaah Islamiyah, présent essentiellement en Asie du Sud-Est et lié à Al Qaida. Des ressemblances existeraient selon Nanan Soekarna, porte-parole de la police « entre les bombes utilisées vendredi et celles qui ont servi lors des précédentes attaques du groupe ».
Toujours selon les enquêteurs, et même si les attentats n'ont à ce jour pas été revendiqués, ils seraient « clairement liés » au groupe dissident clandestin de la Jemaah Islamiyah mené par « l'homme le plus recherché d'Indonésie », Noordin Top. Ce dernier est par ailleurs considéré comme l'instigateur des attentats de Bali en 2002 (202 morts) et 2005 (20 morts), et de l'hôtel Marriott de Jakarta en 2003 (12 morts).
Le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, réélu le 8 juillet dernier à la tête du pays dès le premier tour, a déclaré lors d'une conférence de presse : « Je suis certain que la plupart d'entre nous sont profondément inquiets, se sentent navrés et pleurent en silence », ajoutant que ceux qui étaient derrière ces attentats « rient et se réjouissent avec haine et colère ».
« Ils n'ont aucune notion d'humanité et se moquent de la destruction de notre pays, car cet acte de terrorisme aura un large impact sur notre économie, le climat des affaires, notre tourisme, notre image dans le monde et bien d'autres choses », a-t-il ajouté.
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