Le Premier ministre Manuel Valls chez Les Amis du CRIF aux côtés de Roger Cukierman (à dr.) et de l'animateur Guillaume Durand lors d'une rencontre organisée lundi 18 janvier.
Manuel Valls est un opposant de longue date à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre la politique israélienne. Le Premier ministre a encore durci le ton contre le mouvement, assurant vouloir davantage réprimer les manifestations appelant au boycott des produits israéliens, a-t-il martelé lundi 18 janvier auprès du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Aux yeux du Premier ministre, « on est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme et de l’antisionisme à l’antisémitisme ». « Les pouvoirs publics doivent changer d’attitude vis-à-vis de ce type de manifestations » qui participent d’un « climat nauséabond », a-t-il déclaré, citant une manifestation organisée début janvier, place de l’Opéra, contre le Palais Garnier qui accueillait la compagnie de danse israélienne Batsheva.
« J’en parlerai, et j’en ai déjà parlé avec le ministre de l’intérieur. (…) Ça suffit, on ne peut pas tout se permettre dans ce pays ! », a-t-il ajouté, au cours d'une soirée où il a également critiqué le président de l'Observatoire de la laïcité pour son soutien à l'appel Nous Sommes Unis. Le CRIF, quant à lui, milite pour l'interdiction pure et simple de la campagne BDS. Des militants ont été lourdement condamnés en octobre 2015 par la Cour de cassation.
Aux yeux du Premier ministre, « on est passé de la critique d’Israël à l’antisionisme et de l’antisionisme à l’antisémitisme ». « Les pouvoirs publics doivent changer d’attitude vis-à-vis de ce type de manifestations » qui participent d’un « climat nauséabond », a-t-il déclaré, citant une manifestation organisée début janvier, place de l’Opéra, contre le Palais Garnier qui accueillait la compagnie de danse israélienne Batsheva.
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