Sur le vif
En Australie, le promoteur immobilier Qartaba Homes a annoncé la création de 145 lotissements « 100% halal » dans la banlieue ouest de Sydney, à Riverstone.
Des logements qualifiés de « halal » car les acquéreurs peuvent acheter leur parcelle de terrain sans faire de prêt à intérêts, interdit dans la religion musulmane. Ils ont eu la garantie de ne pas avoir à payer de taux d’intérêts pendant 24 à 30 mois pour des parcelles vendues à 85 000 dollars (67 000 euros), avec une avance de garantie de 30 à 35 %. Des futures habitations y seront prochainement construites.
Si cette solution est la bienvenue pour les musulmans désireux de devenir propriétaires, ces terrains ne leur sont pas uniquement destinés. « Nous voulons que toutes les religions vivent ensemble, côte-à-côte, en Australie », insiste Wajahat Rana, le directeur de Qartaba Homes, rapporte Fait-Religieux. « Nous ne faisons pas cela en tant qu'organisation islamique, mais en tant qu'entreprise et nous tenons à maintenir les choses ainsi », ajoute-t-il.
Mais cela n’a pas suffit à faire taire les critiques. Un conseiller municipal, Alan Pendleton, a, pour sa part, estimé que le projet était « controversé ». « Il va y a voir une tendance à croire qu'il faut être un musulman pour pouvoir y habiter, sinon, ils ne vous vendront pas de terrains », avait-il estimé alors même que les promoteurs insistent sur le fait que ce projet est loin d’être communautaire dans un pays où les musulmans représentent moins de 2 % de la population totale.
Aux Pays-Bas, un promoteur immobilier est allé plus loin. Ce sont des appartements rénovés pour répondre aux besoins des habitants musulmans qui ont créé la polémique.
Lire aussi :
Pays-Bas : des logements estampillés halal pour les musulmans !
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Si cette solution est la bienvenue pour les musulmans désireux de devenir propriétaires, ces terrains ne leur sont pas uniquement destinés. « Nous voulons que toutes les religions vivent ensemble, côte-à-côte, en Australie », insiste Wajahat Rana, le directeur de Qartaba Homes, rapporte Fait-Religieux. « Nous ne faisons pas cela en tant qu'organisation islamique, mais en tant qu'entreprise et nous tenons à maintenir les choses ainsi », ajoute-t-il.
Mais cela n’a pas suffit à faire taire les critiques. Un conseiller municipal, Alan Pendleton, a, pour sa part, estimé que le projet était « controversé ». « Il va y a voir une tendance à croire qu'il faut être un musulman pour pouvoir y habiter, sinon, ils ne vous vendront pas de terrains », avait-il estimé alors même que les promoteurs insistent sur le fait que ce projet est loin d’être communautaire dans un pays où les musulmans représentent moins de 2 % de la population totale.
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