Mehreen Faruqi. C’est le nom de la première femme musulmane qui fait son entrée dans la Chambre Haute du Parlement australien (l'équivalent du Sénat).
« Nous avons besoin d’un large éventail de politiciens dans le Parlement australien pour pouvoir représenter nos communautés », a-t-elle réagi auprès de Nine News, un journal australien. « Cela montre que nous mettons en valeur notre multiculturalisme », a ajouté cette femme d’origine pakistanaise.
Membre du parti des Verts, elle a remporté, samedi 6 avril, les premières primaires du parti qui l’opposait à sept autres candidates. Au Parlement, elle remplacera une autre femme, Cate Faehrmann, qui démissionnera des Verts en juin.
Mehreen Faruqi sera une représentante de la Nouvelle-Galles du Sud (New South Wales). Avec plus de 160 000 musulmans, cet Etat abrite la plus grande population musulmane du pays, qui représente dans sa totalité seulement 1,7 % des 20 millions d’Australiens.
Mme Faruqi compte bien renforcer les relations entre les Verts et les communautés issues de l’immigration. Mais elle, qui se décrit comme « une ingénieure environnementale, activiste du changement climatique » et « féministe » rappelle que sa foi musulmane n’est qu’« un élément » de ses origines. « Je suis fière de ma culture et mon héritage mais je suis aussi fière de mes réussites professionnelles », argue-t-elle.
Interrogée sur la question épineuse du mariage homosexuel, elle se dit prête à légiférer en faveur du projet. « Nous vivons dans une société laïque en Australie et pour moi (le mariage homosexuel) est une question de droits de l'Homme et elle est assez facilement justifiable », dit-elle.
Elle devient la première femme musulmane élue du Parlement mais elle n’est pas la première personnalité politique à y siéger. En 2010, Ed Husic, un homme d’orgine bosniaque et de confession musulmane a été élu au Parlement pour représenter l’ouest de Sydney. Il avait alors prêté serment la main sur un exemplaire du Coran.
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« Nous avons besoin d’un large éventail de politiciens dans le Parlement australien pour pouvoir représenter nos communautés », a-t-elle réagi auprès de Nine News, un journal australien. « Cela montre que nous mettons en valeur notre multiculturalisme », a ajouté cette femme d’origine pakistanaise.
Membre du parti des Verts, elle a remporté, samedi 6 avril, les premières primaires du parti qui l’opposait à sept autres candidates. Au Parlement, elle remplacera une autre femme, Cate Faehrmann, qui démissionnera des Verts en juin.
Mehreen Faruqi sera une représentante de la Nouvelle-Galles du Sud (New South Wales). Avec plus de 160 000 musulmans, cet Etat abrite la plus grande population musulmane du pays, qui représente dans sa totalité seulement 1,7 % des 20 millions d’Australiens.
Mme Faruqi compte bien renforcer les relations entre les Verts et les communautés issues de l’immigration. Mais elle, qui se décrit comme « une ingénieure environnementale, activiste du changement climatique » et « féministe » rappelle que sa foi musulmane n’est qu’« un élément » de ses origines. « Je suis fière de ma culture et mon héritage mais je suis aussi fière de mes réussites professionnelles », argue-t-elle.
Interrogée sur la question épineuse du mariage homosexuel, elle se dit prête à légiférer en faveur du projet. « Nous vivons dans une société laïque en Australie et pour moi (le mariage homosexuel) est une question de droits de l'Homme et elle est assez facilement justifiable », dit-elle.
Elle devient la première femme musulmane élue du Parlement mais elle n’est pas la première personnalité politique à y siéger. En 2010, Ed Husic, un homme d’orgine bosniaque et de confession musulmane a été élu au Parlement pour représenter l’ouest de Sydney. Il avait alors prêté serment la main sur un exemplaire du Coran.
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