Le Conseil islamique de l’Etat de Victoria a fait une demande de nature à « perturber » les autorités. Elle souhaite la création de lieux sûrs où les jeunes musulmans pourraient exprimer en toute liberté et sans crainte des propos « incendiaires ».
L’instance, dans une requête adressée à une commission d’enquête parlementaire sur la liberté religieuse, a souhaité la création « d'espaces sûrs dont les jeunes musulmans ont un besoin urgent afin de pouvoir se rencontrer et discuter d’une série de sujets en termes émotionnels », des lieux « où ils pourraient faire preuve de franchise et même utiliser des termes qui, dans l’espace public, seraient considérés comme incendiaires ».
Le Conseil islamique estime que ces « refuges » soient financés sur des fonds publics destinés à des programmes de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. « Les jeunes musulmans, en particulier, sont surveillés partout, chaque jour, et ils commencent à intérioriser cette surveillance permanente. Il y a de plus en plus de problèmes graves de santé mentale chez nombre d’entre eux, ce qui augmente les tensions familiales », appuient ses responsables.
Le Premier ministre de l’état de Victoria, Daniel Andrews, a exclu tout financement de ce type d’initiative, se déclarant « très perturbé par la suggestion que nous pourrions avoir des espaces où les gens pourraient se montrer extrémistes dans le cadre d’un programme de déradicalisation ».
Cette demande est faite alors que l’Australie a été secouée dernièrement par une affaire considérée comme terroriste par les autorités. Daesh a revendiqué une prise d’otage survenue mardi 6 juin dans la banlieue de Melbourne. Son auteur, qui a retenu en otage une escort-girl dans une résidence hôtelière, est soupçonné d’avoir tué au préalable le réceptionniste. Il a été abattu par la police.
L’instance, dans une requête adressée à une commission d’enquête parlementaire sur la liberté religieuse, a souhaité la création « d'espaces sûrs dont les jeunes musulmans ont un besoin urgent afin de pouvoir se rencontrer et discuter d’une série de sujets en termes émotionnels », des lieux « où ils pourraient faire preuve de franchise et même utiliser des termes qui, dans l’espace public, seraient considérés comme incendiaires ».
Le Conseil islamique estime que ces « refuges » soient financés sur des fonds publics destinés à des programmes de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. « Les jeunes musulmans, en particulier, sont surveillés partout, chaque jour, et ils commencent à intérioriser cette surveillance permanente. Il y a de plus en plus de problèmes graves de santé mentale chez nombre d’entre eux, ce qui augmente les tensions familiales », appuient ses responsables.
Le Premier ministre de l’état de Victoria, Daniel Andrews, a exclu tout financement de ce type d’initiative, se déclarant « très perturbé par la suggestion que nous pourrions avoir des espaces où les gens pourraient se montrer extrémistes dans le cadre d’un programme de déradicalisation ».
Cette demande est faite alors que l’Australie a été secouée dernièrement par une affaire considérée comme terroriste par les autorités. Daesh a revendiqué une prise d’otage survenue mardi 6 juin dans la banlieue de Melbourne. Son auteur, qui a retenu en otage une escort-girl dans une résidence hôtelière, est soupçonné d’avoir tué au préalable le réceptionniste. Il a été abattu par la police.