Des manifestations anti-islam ont été organisées samedi 4 avril dans 16 villes australiennes dont Sydney où des centaines de personnes sont sorties marquer leur opposition à l’islam. Les manifestants anti-islam, à l'appel du mouvement « Récupérer l’Australie », ont clamé leur opposition aux « lois de la charia », au halal et au « multiculturalisme ».
Inquiets, les leaders de la communauté musulmane considèrent qu’une telle situation peut vite dégénérer. Parmi eux, Randa Kattan, directrice du Conseil arabe d’Australie. « En ce qui concerne le nombre, cela peut paraître insignifiant, mais au niveau des conséquences, c’est significatif », a-t-elle déclaré au Gardian.
Dans la même journée de samedi, à Melbourne, des centaines de manifestants, cette fois anti-racistes, ont également battu le pavé. Les deux groupes se sont violemment affrontés. Plusieurs manifestants ont été blessés et trois personnes ont été arrêtées par la police.
« Nous sommes venus manifester pour les droits de tous à vivre ici », a déclaré une manifestante anti-raciste. « Ils ont un problème avec ces personnes qu’ils ne comprennent pas, ils ont peur d’eux. Or, en tant qu’Australiens, nous sommes sensés accueillir tout le monde. » Le mouvement xénophobe, qui rappelle celui de Pegida en Allemagne, a néanmoins annoncé de prochaines manifestations. Après un lancement inquiétant des premières protestations, Pegida, qui a fait naître une section en France sans grand succès, s'est finalement essoufflé outre-Rhin.
Inquiets, les leaders de la communauté musulmane considèrent qu’une telle situation peut vite dégénérer. Parmi eux, Randa Kattan, directrice du Conseil arabe d’Australie. « En ce qui concerne le nombre, cela peut paraître insignifiant, mais au niveau des conséquences, c’est significatif », a-t-elle déclaré au Gardian.
Dans la même journée de samedi, à Melbourne, des centaines de manifestants, cette fois anti-racistes, ont également battu le pavé. Les deux groupes se sont violemment affrontés. Plusieurs manifestants ont été blessés et trois personnes ont été arrêtées par la police.
« Nous sommes venus manifester pour les droits de tous à vivre ici », a déclaré une manifestante anti-raciste. « Ils ont un problème avec ces personnes qu’ils ne comprennent pas, ils ont peur d’eux. Or, en tant qu’Australiens, nous sommes sensés accueillir tout le monde. » Le mouvement xénophobe, qui rappelle celui de Pegida en Allemagne, a néanmoins annoncé de prochaines manifestations. Après un lancement inquiétant des premières protestations, Pegida, qui a fait naître une section en France sans grand succès, s'est finalement essoufflé outre-Rhin.