Une manifestation a été organisée aux Ulis (Essonne) pour dénoncer une bavure policière dont a été victime Tarik Malki le 14 juillet. © Twitter / Sihame Assbague
« Pas de justice, pas de paix. » Près de 150 personnes ont manifesté leur colère, samedi 18 juillet, aux Ulis, dans l’Essonne, après qu’un jeune homme ait été blessé par un tir de flashball dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 juillet.
Tarik Malki, 26 ans, était dans un café, après sa sortie de la mosquée, pleine lors de la 27e nuit du Ramadan communément appelée Nuit du Destin, lorsqu’il a été touché par un projectile en pleine tête par la police. Selon le témoignage du frère de la victime rapporté par BuzzFeed, « il y avait beaucoup d’échauffourées entre des jeunes et la police. Des gamins de 15, 16 ans jetaient des pétards ou des cailloux sur les forces de l’ordre, ce que nous condamnons clairement d’ailleurs ».
« Une fois arrivé devant le café, mon frère a vu des jeunes à proximité qui se sont mis à courir pour fuir les policiers. Des agents sont arrivés et ont visé au flashball mon frère et ses amis. Ces deux derniers sont rentrés immédiatement dans le café pour se protéger, mais Tarik n’a pas eu le temps d’anticiper et a reçu un projectile en pleine tête. Résultat : plaie de 10 cm et 24 points de suture », déclare-t-il. La blessure, comme en témoigne la photo plus bas, est impressionnante. Tarik Malki a également 21 jours d’incapacité totale de travail selon le certificat médical fourni par l’hôpital.
Tarik Malki, 26 ans, était dans un café, après sa sortie de la mosquée, pleine lors de la 27e nuit du Ramadan communément appelée Nuit du Destin, lorsqu’il a été touché par un projectile en pleine tête par la police. Selon le témoignage du frère de la victime rapporté par BuzzFeed, « il y avait beaucoup d’échauffourées entre des jeunes et la police. Des gamins de 15, 16 ans jetaient des pétards ou des cailloux sur les forces de l’ordre, ce que nous condamnons clairement d’ailleurs ».
« Une fois arrivé devant le café, mon frère a vu des jeunes à proximité qui se sont mis à courir pour fuir les policiers. Des agents sont arrivés et ont visé au flashball mon frère et ses amis. Ces deux derniers sont rentrés immédiatement dans le café pour se protéger, mais Tarik n’a pas eu le temps d’anticiper et a reçu un projectile en pleine tête. Résultat : plaie de 10 cm et 24 points de suture », déclare-t-il. La blessure, comme en témoigne la photo plus bas, est impressionnante. Tarik Malki a également 21 jours d’incapacité totale de travail selon le certificat médical fourni par l’hôpital.
L'impressionnante blessure du jeune homme blessé aux Ulis.
Des plaintes contre la police saisies
« On voyait pourtant très bien que mon frère n’était pas un délinquant, il portait une djellaba et des claquettes, alors que les casseurs étaient en survet’», ajoute le frère, qui accuse sans détour la police de bavure.
Cette semaine, deux autres incidents similaires ont émaillé la région parisienne. A Argenteuil, un ado de 14 ans a dû être hospitalisé d’urgence après le tir de flashball d’un policier qui lui a touché le bas ventre.
Aux Mureaux, dans les Yvelines, une plainte a été déposée contre la police après qu’un jeune garçon de 16 ans ait aussi déclaré une blessure née aussi d’un tir de flashball dans le visage. Des incidents qui doivent ouvrir le débat sur la dangerosité de cette arme à l’origine de nombreuses accusations de bavures policières ces dernières années.
Après l’incident d’Argenteuil, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a annoncé vendredi 17 juillet qu'il avait « décidé de se saisir d'office » de ces faits, « eu égard à la gravité apparente de la blessure, de l'intérêt supérieur de l'enfant, s'agissant d'un mineur âgé de 14 ans, et aux recommandations générales formulées par l'institution ».
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Argenteuil : un ado blessé par un tir de flashball, la bavure policière dénoncée
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Aux Mureaux, dans les Yvelines, une plainte a été déposée contre la police après qu’un jeune garçon de 16 ans ait aussi déclaré une blessure née aussi d’un tir de flashball dans le visage. Des incidents qui doivent ouvrir le débat sur la dangerosité de cette arme à l’origine de nombreuses accusations de bavures policières ces dernières années.
Après l’incident d’Argenteuil, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a annoncé vendredi 17 juillet qu'il avait « décidé de se saisir d'office » de ces faits, « eu égard à la gravité apparente de la blessure, de l'intérêt supérieur de l'enfant, s'agissant d'un mineur âgé de 14 ans, et aux recommandations générales formulées par l'institution ».
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