Des marchands arabes et des esclaves noirs traversant le Sahara
Saphirnews : Quelles ont été les caractéristiques de la traite orientale ?
Tidiane N’Diaye: Dès le VIIe siècle de notre ère, les Arabes avaient conquis l’Égypte. Ils allaient y asservir de nombreux peuples venant de la Nubie, de Somalie et du Mozambique ou d’ailleurs, au cours de la première expansion islamique. Les Nubiens avaient été durement secoués par les foudroyantes attaques des forces arabes. Ils se défendirent courageusement, mais plièrent devant une supériorité numérique et la détermination des soldats du Jihad (la guerre sainte contre les incroyants). Aussi, devant les assauts répétés des « jihadistes » arabes, les Nubiens préférèrent négocier la paix en concluant, en 652, un traité connu sous le nom de Bakht. C’est ainsi qu’une traite négrière en grand fut, pour la première fois, inventée par les Arabes, lorsque l’émir et général Abdallah ben Saïd imposa aux Nubiens la livraison annuelle et forcée de 360 esclaves. Le Bakht fut le point de départ d’une énorme ponction humaine, qui sera effectuée non seulement dans toute la bande soudanaise, mais aussi de l'océan Atlantique à la mer Rouge en passant par l'Afrique orientale.
Cette ponction se répartira soit localement, soit beaucoup plus loin que toutes les régions du monde musulman et ce, du VIIe au XXe siècle, avec son lot de massacres, pour ne pas dire génocide. Ces prédateurs, bien avant les Européens, allaient ainsi opérer une interminable guerre sainte, avec ses razzias sanglantes, ruiner les populations, pour la grande gloire des harems d’Orient.
Cette traite fournissait des enfants, des femmes et des hommes tirés de l’intérieur du continent noir. Les contrées qui profitaient le plus de cette infamie, étaient essentiellement la Turquie, l’Égypte, la Perse, l’Arabie, la Tunisie et le Maroc. Les Arabes avaient ainsi ouvert une voie balisée d’humiliations, de sang et de morts, qu’ils seront les derniers à refermer officiellement au XXe siècle, longtemps après les Occidentaux.
La demande d'esclaves du monde arabo-musulman entraînera la mise en route de deux courants de traite en provenance du continent noir. L'un, terrestre, conduisait les captifs du subcontinent au Nord, à travers le Sahara (traite transsaharienne). L'autre, maritime, acheminait les captifs des ports de la côte est de l'Afrique jusqu'en Orient (traite orientale).
Cette ponction se répartira soit localement, soit beaucoup plus loin que toutes les régions du monde musulman et ce, du VIIe au XXe siècle, avec son lot de massacres, pour ne pas dire génocide. Ces prédateurs, bien avant les Européens, allaient ainsi opérer une interminable guerre sainte, avec ses razzias sanglantes, ruiner les populations, pour la grande gloire des harems d’Orient.
Cette traite fournissait des enfants, des femmes et des hommes tirés de l’intérieur du continent noir. Les contrées qui profitaient le plus de cette infamie, étaient essentiellement la Turquie, l’Égypte, la Perse, l’Arabie, la Tunisie et le Maroc. Les Arabes avaient ainsi ouvert une voie balisée d’humiliations, de sang et de morts, qu’ils seront les derniers à refermer officiellement au XXe siècle, longtemps après les Occidentaux.
La demande d'esclaves du monde arabo-musulman entraînera la mise en route de deux courants de traite en provenance du continent noir. L'un, terrestre, conduisait les captifs du subcontinent au Nord, à travers le Sahara (traite transsaharienne). L'autre, maritime, acheminait les captifs des ports de la côte est de l'Afrique jusqu'en Orient (traite orientale).
Tidiane N’Diaye.
Quel est le nombre de victimes de cette traite ? D’où viennent vos chiffres ?
Tidiane N’Diaye : Les rares données statistiques sur l’importance de cette entreprise homicide sont très fragmentaires, sans compter la mauvaise maîtrise des sources. Certains registres ont été falsifiés dans les archives des pays arabo-musulmans. Des fonds n'ont pas été inventoriés, quand il ne s'agit pas tout simplement de disparitions d'archives privées ou publiques.
Autrement dit, les sources statistiques de la traite arabo-musulmane restent « voilées ». Cette carence m’a conduit à travailler sur des hypothèses, des récits de griots, des recoupements et des témoignages directs ou indirects. Ces travaux ont souvent abouti à une évaluation approximative, mais qui dégage toujours un foisonnement de chiffres qui donnent le vertige.
Cependant, l’étude la plus crédible sur le sujet est celle de l’historien américain Ralph Austen. Les travaux de ce chercheur, qui est sans doute le meilleur spécialiste de la question, font autorité. Sans chercher à décharger le crime des Occidentaux, ses estimations ont été constamment affinées. D’après son étude, nous pouvons estimer à 7,4 millions le nombre d’Africains déportés au cours de la traite transsaharienne entre le VIIe et le début du XXe siècle. A quoi il faut ajouter 1,6 million de captifs décédés au cours du voyage et 372 000 autres demeurés en bordure du désert ou dans les oasis. Ce qui donne pour le Sahara, un chiffre de 9,3 millions captifs. Dans les régions proches de la mer Rouge et de l’Océan indien, 8 millions d’Africains environ auraient été transférés. On aboutit ainsi à un total de plus de 17 millions d’Africains.
A elle seule, cette traite serait à l’origine d’un peu plus de 40 % des 42 millions de captifs africains déportés. Ce chiffre serait même, selon certaines sources, vraisemblablement en deçà de la réalité. Il faudrait le traiter avec une marge d’erreur d’au moins 25 %, sur une période s’étalant du milieu du VIIe siècle au XXe siècle. Compte tenu du fait que pour un déporté « arrivé à bon port », trois ou quatre autres auraient péri, directement ou indirectement, des conséquences des « guerres saintes d’approvisionnement », de l’incendie des villages, des greniers, des famines et des épidémies ; on imagine aisément l’ampleur d’une telle tragédie à l’échelle d’un continent.
Autrement dit, les sources statistiques de la traite arabo-musulmane restent « voilées ». Cette carence m’a conduit à travailler sur des hypothèses, des récits de griots, des recoupements et des témoignages directs ou indirects. Ces travaux ont souvent abouti à une évaluation approximative, mais qui dégage toujours un foisonnement de chiffres qui donnent le vertige.
Cependant, l’étude la plus crédible sur le sujet est celle de l’historien américain Ralph Austen. Les travaux de ce chercheur, qui est sans doute le meilleur spécialiste de la question, font autorité. Sans chercher à décharger le crime des Occidentaux, ses estimations ont été constamment affinées. D’après son étude, nous pouvons estimer à 7,4 millions le nombre d’Africains déportés au cours de la traite transsaharienne entre le VIIe et le début du XXe siècle. A quoi il faut ajouter 1,6 million de captifs décédés au cours du voyage et 372 000 autres demeurés en bordure du désert ou dans les oasis. Ce qui donne pour le Sahara, un chiffre de 9,3 millions captifs. Dans les régions proches de la mer Rouge et de l’Océan indien, 8 millions d’Africains environ auraient été transférés. On aboutit ainsi à un total de plus de 17 millions d’Africains.
A elle seule, cette traite serait à l’origine d’un peu plus de 40 % des 42 millions de captifs africains déportés. Ce chiffre serait même, selon certaines sources, vraisemblablement en deçà de la réalité. Il faudrait le traiter avec une marge d’erreur d’au moins 25 %, sur une période s’étalant du milieu du VIIe siècle au XXe siècle. Compte tenu du fait que pour un déporté « arrivé à bon port », trois ou quatre autres auraient péri, directement ou indirectement, des conséquences des « guerres saintes d’approvisionnement », de l’incendie des villages, des greniers, des famines et des épidémies ; on imagine aisément l’ampleur d’une telle tragédie à l’échelle d’un continent.
Comment des chefs arabes se sont servis de la religion musulmane pour justifier l’esclavage de Noirs ?
Tidiane N’Diaye : De nos jours, pour ce qui est de l’islamisation de peuples, dans la plupart des pays africains, la religion du Prophète Muhammad – avec son prestige social et intellectuel – a fait d’énormes concessions aux traditions ancestrales, en s’intégrant harmonieusement. Elle ne détruit plus les cultures et les langues. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
En ces temps obscurs, où les Lumières ne baignaient pas encore suffisamment l’esprit des hommes, les Arabes plongèrent les peuples noirs dans les ténèbres, ce n’était partout que « du mal absolu ». Plus que la traite transatlantique, les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant 13 siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains, de l’infanticide et de la castration généralisée, pour qu’ils ne fassent souche dans le monde arabo-musulman.
Sous l’avance arabe, la survie était un véritable défi pour les populations. Des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs de l'Afrique orientale. Telle était, en réalité, la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi, les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrée en contrée, le Coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une pseudo-« vie de prière », ne prononçant pas une parole, sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète.
Beaux et nobles principes en vérité, mais que foulèrent au pied – avec quelle allégresse, quelle indignité, et quelle mauvaise foi ! – ces négriers arabes, qui mettaient l’Afrique à feu et à sang. Car derrière ce prétexte religieux, ils commettaient les crimes les plus révoltants et les cruautés les plus atroces.
En ces temps obscurs, où les Lumières ne baignaient pas encore suffisamment l’esprit des hommes, les Arabes plongèrent les peuples noirs dans les ténèbres, ce n’était partout que « du mal absolu ». Plus que la traite transatlantique, les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant 13 siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains, de l’infanticide et de la castration généralisée, pour qu’ils ne fassent souche dans le monde arabo-musulman.
Sous l’avance arabe, la survie était un véritable défi pour les populations. Des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs de l'Afrique orientale. Telle était, en réalité, la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi, les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrée en contrée, le Coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une pseudo-« vie de prière », ne prononçant pas une parole, sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète.
Beaux et nobles principes en vérité, mais que foulèrent au pied – avec quelle allégresse, quelle indignité, et quelle mauvaise foi ! – ces négriers arabes, qui mettaient l’Afrique à feu et à sang. Car derrière ce prétexte religieux, ils commettaient les crimes les plus révoltants et les cruautés les plus atroces.
Marché aux esclaves au Yémen, XIIIe siècle.
Quelles sont les conséquences sociales et dans les mentalités de cette traite dans les pays d’Afrique du Nord et les pays du Golfe, où vit encore une population noire ?
Tidiane N’Diaye : Vous savez, au chapitre du mépris envers les Africains, l’historien Ibn Khaldum écrivait : « Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal. » Des chercheurs africains musulmans ont tenté une longue et délicate entreprise intellectuelle et religieuse, afin de déconnecter l’islam de la couleur de la peau. Cela pour mieux rapprocher les peuples noirs des Arabes et gommer une sombre page de leur Histoire commune.
Ce travail a littéralement été balayé par le réformisme musulman et le nationalisme arabe. Parce que ces deux mouvements, dans leur essence même, reposent avant tout sur le dualisme Noirs (sudan), inférieurs, Abd (esclaves) assimilés à idolâtres, d’où un subtil déni d’islam, et les autres musulmans, supérieurs, c’est-à-dire les Blancs (Beïdans). Cela eut au moins le mérite de clarifier certains non-dits lourds de sens.
Le plus surprenant est que subsiste encore la pratique de l’esclavage dans le monde arabo-musulman. Alors que le débat n’est pas encore franchement ouvert sur la genèse et les conséquences apocalyptiques du saignement séculaire de l’Afrique par les Arabes. Si, officiellement, le dernier marché aux esclaves a été fermé au Maroc en 1920, cette calamité se perpétuerait encore de nos jours, notamment aux Émirats du Golfe et dans certains pays du Moyen-Orient. En avril 1996, l'envoyé spécial des Nations unies pour le Soudan faisait état d'« une augmentation effrayante de l'esclavagisme, du commerce des esclaves et du travail forcé au Soudan ». En juin de la même année, deux journalistes du Baltimore Sun, qui s'étaient également introduits au Soudan, écrivaient dans un article intitulé « Deux témoins de l'esclavage » qu'ils avaient réussi à acheter deux jeunes filles esclaves, pour les affranchir.
Dans un autre pays « arabo-musulman » entretenant encore cette hideuse institution sociale sous diverses manifestations, la Mauritanie, un observateur note : « L’esclavage reste un sujet tabou. Ni les autorités traditionnelles ni les pouvoirs publics ne veulent être mis sur la sellette et désignés du doigt. Aussi, pour éviter l’accusation de complaisance sinon de complicité, les uns et les autres s’efforcent-ils d’étouffer toute tentative de poser le problème sur la place publique et d’en débattre. Faire silence sur les problèmes tiendrait lieu ainsi paradoxalement de solution. Or, cette politique du silence crée les conditions mêmes de la pérennité de l’esclavage. Derrière ce mutisme défensif se profile la crainte de voir les esclaves revendiquer une plus grande participation à l’exercice du pouvoir. »
Bien que partageant la même religion et « politiquement solidaires », en Libye, au Maroc comme en Algérie, les immigrés d'Afrique noire se sont toujours plaints d'être traités avec mépris, honteusement exploités et souvent violentés. La route transsaharienne de l’esclavage en Afrique du Nord est toujours opérationnelle. La seule différence est que, cette fois, ce sont les émigrés clandestins africains qui y transitent.
Ce travail a littéralement été balayé par le réformisme musulman et le nationalisme arabe. Parce que ces deux mouvements, dans leur essence même, reposent avant tout sur le dualisme Noirs (sudan), inférieurs, Abd (esclaves) assimilés à idolâtres, d’où un subtil déni d’islam, et les autres musulmans, supérieurs, c’est-à-dire les Blancs (Beïdans). Cela eut au moins le mérite de clarifier certains non-dits lourds de sens.
Le plus surprenant est que subsiste encore la pratique de l’esclavage dans le monde arabo-musulman. Alors que le débat n’est pas encore franchement ouvert sur la genèse et les conséquences apocalyptiques du saignement séculaire de l’Afrique par les Arabes. Si, officiellement, le dernier marché aux esclaves a été fermé au Maroc en 1920, cette calamité se perpétuerait encore de nos jours, notamment aux Émirats du Golfe et dans certains pays du Moyen-Orient. En avril 1996, l'envoyé spécial des Nations unies pour le Soudan faisait état d'« une augmentation effrayante de l'esclavagisme, du commerce des esclaves et du travail forcé au Soudan ». En juin de la même année, deux journalistes du Baltimore Sun, qui s'étaient également introduits au Soudan, écrivaient dans un article intitulé « Deux témoins de l'esclavage » qu'ils avaient réussi à acheter deux jeunes filles esclaves, pour les affranchir.
Dans un autre pays « arabo-musulman » entretenant encore cette hideuse institution sociale sous diverses manifestations, la Mauritanie, un observateur note : « L’esclavage reste un sujet tabou. Ni les autorités traditionnelles ni les pouvoirs publics ne veulent être mis sur la sellette et désignés du doigt. Aussi, pour éviter l’accusation de complaisance sinon de complicité, les uns et les autres s’efforcent-ils d’étouffer toute tentative de poser le problème sur la place publique et d’en débattre. Faire silence sur les problèmes tiendrait lieu ainsi paradoxalement de solution. Or, cette politique du silence crée les conditions mêmes de la pérennité de l’esclavage. Derrière ce mutisme défensif se profile la crainte de voir les esclaves revendiquer une plus grande participation à l’exercice du pouvoir. »
Bien que partageant la même religion et « politiquement solidaires », en Libye, au Maroc comme en Algérie, les immigrés d'Afrique noire se sont toujours plaints d'être traités avec mépris, honteusement exploités et souvent violentés. La route transsaharienne de l’esclavage en Afrique du Nord est toujours opérationnelle. La seule différence est que, cette fois, ce sont les émigrés clandestins africains qui y transitent.
Comment expliquez-vous que ce passé sombre soit si occulté ?
Tidiane N’Diaye : Cette traite, qu’il est difficile de ne pas qualifier de génocide de peuples noirs par massacres, razzias sanglantes puis castration massive, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient la voir recouverte à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse, voire idéologique.
C’est en fait un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux, qui aboutit à ce déni. Ce pacte est virtuel mais la conspiration est bien réelle. Parce que dans cette sorte de « syndrome de Stockholm à l’africaine », tout ce beau monde s’arrange sur le dos de l’Occident. Tout se passe comme si les descendants des victimes étaient devenus les obligés, amis et solidaires des descendants des bourreaux, sur qui ils décident de ne rien dire. Voilà pourquoi la publication de mes travaux sur la question a choqué mais a aussi le mérite d’ouvrir un débat que l’on croyait impossible.
C’est en fait un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux, qui aboutit à ce déni. Ce pacte est virtuel mais la conspiration est bien réelle. Parce que dans cette sorte de « syndrome de Stockholm à l’africaine », tout ce beau monde s’arrange sur le dos de l’Occident. Tout se passe comme si les descendants des victimes étaient devenus les obligés, amis et solidaires des descendants des bourreaux, sur qui ils décident de ne rien dire. Voilà pourquoi la publication de mes travaux sur la question a choqué mais a aussi le mérite d’ouvrir un débat que l’on croyait impossible.
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