Insolite. The Islamic Foundation, une agence autonome du gouvernement placée sous la houlette du ministère des Affaires religieuses, a émis une fatwa le 31 mai demandant aux fidèles de prier sur les tapis et non plus sur les chaises. Cette pratique est pourtant très courante pour permettre aux personnes âgées, malades et handicapées de prier, même dans les lieux saints de La Mecque.
Les personnes concernées peuvent se prosterner assis par terre ou sur des nattes, mais sans utiliser l'objet chaise... « Cet ordre a été pris après avoir étudié les traditions du Prophète Muhammad et de ses compagnons ainsi que les pratiques depuis des siècles », a expliqué le chef de l'Islamic Foundation, Shamim Afzal, à l'AFP. Selon lui, les chaises gâchent la beauté des mosquées et une telle mesure aurait déjà été prise en Inde. « Il n'y a pas exemple du Prophète priant assis sur une chaise », a-t-il ajouté.
Cette avis religieux a provoqué un tollé dans ce pays d’Asie du Sud-Est à majorité musulmane, jusque dans la classe politique. La Première ministre Sheikh Hasina s'est déclarée lundi « abasourdie » lors d'un conseil des ministres, selon les médias. Un groupe de responsables religieux a exprimé son opposition dans un communiqué. « Nous protestons énergiquement contre cette fatwa erronée », a estimé le groupe. « Les chaises sont utilisées depuis des années dans les mosquées pour la prière », a précisé dit Abdul Latif Nejami, l'un des signataires du texte. Cette nouvelle fatwa provoque l'incompréhension des musulmans, et pour cause : la chaise n'a rien d'une mauvaise innovation. La fondation religieuse devra revoir sa copie.
Lire aussi :
Bangladesh : des millions de musulmans en prière
Bangladesh : le rassemblement religieux annuel attire plus de deux millions de musulmans
Bangladesh : le port du voile n’est plus obligatoire à l’école
La religion en politique, c’est fini au Bangladesh
Bangladesh : le premier magazine dédié aux gays lancé
Arabie Saoudite : une fatwa contre les superhéros musulmans
Une fatwa contre Halloween en Malaisie
Les personnes concernées peuvent se prosterner assis par terre ou sur des nattes, mais sans utiliser l'objet chaise... « Cet ordre a été pris après avoir étudié les traditions du Prophète Muhammad et de ses compagnons ainsi que les pratiques depuis des siècles », a expliqué le chef de l'Islamic Foundation, Shamim Afzal, à l'AFP. Selon lui, les chaises gâchent la beauté des mosquées et une telle mesure aurait déjà été prise en Inde. « Il n'y a pas exemple du Prophète priant assis sur une chaise », a-t-il ajouté.
Cette avis religieux a provoqué un tollé dans ce pays d’Asie du Sud-Est à majorité musulmane, jusque dans la classe politique. La Première ministre Sheikh Hasina s'est déclarée lundi « abasourdie » lors d'un conseil des ministres, selon les médias. Un groupe de responsables religieux a exprimé son opposition dans un communiqué. « Nous protestons énergiquement contre cette fatwa erronée », a estimé le groupe. « Les chaises sont utilisées depuis des années dans les mosquées pour la prière », a précisé dit Abdul Latif Nejami, l'un des signataires du texte. Cette nouvelle fatwa provoque l'incompréhension des musulmans, et pour cause : la chaise n'a rien d'une mauvaise innovation. La fondation religieuse devra revoir sa copie.
Lire aussi :
Bangladesh : des millions de musulmans en prière
Bangladesh : le rassemblement religieux annuel attire plus de deux millions de musulmans
Bangladesh : le port du voile n’est plus obligatoire à l’école
La religion en politique, c’est fini au Bangladesh
Bangladesh : le premier magazine dédié aux gays lancé
Arabie Saoudite : une fatwa contre les superhéros musulmans
Une fatwa contre Halloween en Malaisie