Le 9 juillet dernier, alors qu’il devait être examiné par la Chambre des conseillers, le projet de loi marocain sur les banques participatives a été adressé, à la surprise générale, au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Le CESE, dont le rôle et les missions sont définis par l’article 152 de la Constitution marocaine peut être consulté par le gouvernement, la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers sur toutes les questions économiques, sociales ou environnementales. Son avis reste cependant purement consultatif.
Le 13 juillet, la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers a finalement débuté la discussion autour du projet de loi sans attendre l’avis du CESE, puisque le lancement d’une telle consultation risquait de retarder de deux ou trois mois l’adoption définitive de la loi prévue d’ici à fin 2014 (lire l’article « Finance islamique au Maroc : feu vert du législateur). Les parlementaires de la majorité ainsi que le gouvernement ont souhaité accélérer le processus d’adoption de la loi. Cette loi relative aux établissements de crédit et organismes assimilés définit le statut des banques islamiques dites participatives et précise les produits qui pourront être commercialisés au Maroc.
D’après le journal marocain L’Économiste, les conseillers de la majorité n’ont pas hésité à dénoncer une volonté de ralentir le processus d’adoption de la loi, bien que les opérateurs marocains la considèrent déjà acquise. En effet, le journal de la finance islamique Ribh rapporte que la Banque centrale populaire (BCP) planche sur la création d’une filiale proposant des produits et services financiers islamiques. La banque a signé un partenariat avec Guidance Financial Group, filiale américaine du fonds souverain qatari Barwa, qui dispose d’une expertise reconnue sur le marché des particuliers en ce qui concerne les crédits immobiliers et à la consommation.
Dans une interview accordée à IFSO Mag, le ministre marocain des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif, affirme que l’économie marocaine souffre d’un manque de liquidités nécessitant un besoin de financement indispensable au développement des investissements. Il estime que les banques islamiques apporteront une plus-value importante à l’économie marocaine grâce au financement de l’économie et favoriseront l’inclusion financière, la mobilisation de l’épargne, l’investissement et la croissance.
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