Le terrorisme, la faute de l'enseignement religieux ? Après les tragiques attaques à Paris, le débat sur le maintien des cours de religion et de morale à l’école a été soudainement relancé. La ministre de l’Education en Wallonie-Bruxelles, Joëlle Milquet, a coupé court au débat, mardi 13 janvier, en se prononçant contre la suppression de ces enseignements au profit d’un cours commun de philosophie, de citoyenneté ou d’histoire des religions.
« Le problème, ce sont les extrémismes. Pas les religions. Ne faisons pas d'amalgame », a réagi Joëlle Milquet, membre du Centre démocrate humaniste (ex-Parti social chrétien). Selon elle, vouloir supprimer l’enseignement de toutes les religions pour la remplacer par une « philosophie humaniste » ne correspond pas à l’idéal de pluralisme, qui doit préserver la diversité des opinions. Elle a appelé « ceux qui défendent la méthode laïque » à ne pas se livrer à une « exploitation politique » des attentats parisiens.
Malgré la déclaration de la ministre en charge de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles (une des trois communautés fédérées de Bruxelles), le débat sur la suppression partielle, voire complète, des cours de religion et de morale, un serpent de mer en Belgique francophone, ne semble pas prêt de s’arrêter.
Les partis politiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont pour la plupart positionnés sur le sujet. Les partis conservateurs, « qui rappellent simplement que la France est sans doute le pays d’Europe qui promeut le plus la philosophie dans son enseignement » sans que cela n’ait « pu empêcher la tuerie », sont opposés à la suppression des cours de religion, rapporte la RTBF.
En revanche, le parti des Fédéralistes démocrates francophones (FDF) réclame la suppression complète des enseignements religieux. Le Parti socialiste et le Centre démocrate humaniste sont pour leur part favorable à l’accord de gouvernement qui prévoit d’introduire une heure de cours de citoyenneté à la place d'une des deux heures hebdomadaires de cours de religion.
« Je m'en tiens à l'accord de majorité. C'est déjà suffisamment difficile à respecter comme cela », a fait savoir Joëlle Milquet, pour qui il n'est pas question à présent d'aller plus loin. L'enseignement de la religion et de la morale est en effet inscrit dans la Constitution en Belgique.
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