Les Belges votaient simultanément pour les européennes, les régionales et les fédérales, dimanche 25 mai. A Bressoux, deux femmes voilées se sont vues refuser l’accès à un bureau de vote. Elles ont finalement pu accomplir leur devoir civique, après l’intervention de la police, rapporte le journal belge La Meuse dimanche 25 mai.
D’origine marocaine, naturalisées belges depuis des années, Karima et sa mère ont vécu une terrible humiliation en allant voter. Le président du bureau de vote de l’école communale Piron, âgé d’une trentaine d’années, leur a refusé l’entrée, invoquant « l’interdiction du port ostentatoire de signes religieux » pour se justifier. « Vous ne rentrez pas, ou vous enlevez votre voile », leur a lancé le président, alors que les deux femmes faisaient la queue.
Personne ne leur est venu à l’aide. L’agent de police présent sur place ayant d’abord déclaré qu’ « il ne pouvait rien y faire », le mari de Karima a téléphoné aux forces de l’ordre, qui ont fini par faire le déplacement. Au terme d'un entretien avec le président du bureau, les policiers ont informé les deux femmes qu’elles pouvaient voter sans avoir à se dévoiler. « Il est jeune, il faut le comprendre, excusez-le », aurait dit un policier au mari de Karima, en essayant de le dissuader de porter plainte.
« J’ai toujours vécu ici et c’est la première fois que je ne m’y sens pas à ma place, qu’on me fait me sentir étrangère. Je suis humiliée et ma maman, qui a 75 ans, est choquée et est toujours en train de pleurer… » a déploré Karima. Cette expérience de la discrimination hantera longtemps les deux musulmanes.
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D’origine marocaine, naturalisées belges depuis des années, Karima et sa mère ont vécu une terrible humiliation en allant voter. Le président du bureau de vote de l’école communale Piron, âgé d’une trentaine d’années, leur a refusé l’entrée, invoquant « l’interdiction du port ostentatoire de signes religieux » pour se justifier. « Vous ne rentrez pas, ou vous enlevez votre voile », leur a lancé le président, alors que les deux femmes faisaient la queue.
Personne ne leur est venu à l’aide. L’agent de police présent sur place ayant d’abord déclaré qu’ « il ne pouvait rien y faire », le mari de Karima a téléphoné aux forces de l’ordre, qui ont fini par faire le déplacement. Au terme d'un entretien avec le président du bureau, les policiers ont informé les deux femmes qu’elles pouvaient voter sans avoir à se dévoiler. « Il est jeune, il faut le comprendre, excusez-le », aurait dit un policier au mari de Karima, en essayant de le dissuader de porter plainte.
« J’ai toujours vécu ici et c’est la première fois que je ne m’y sens pas à ma place, qu’on me fait me sentir étrangère. Je suis humiliée et ma maman, qui a 75 ans, est choquée et est toujours en train de pleurer… » a déploré Karima. Cette expérience de la discrimination hantera longtemps les deux musulmanes.
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