Devant l’ampleur de l’affaire du « bikinigate », la direction nationale de SOS Racisme a enfin décidé de réagir après un temps de silence qui tranchait avec sa mobilisation précipitée pour, citons-le, « dire non à une morale de l'oppression liberticide ».
Dans un communiqué paru mardi 28 juillet au soir, elle juge que le rassemblement prévu au parc Léo Lagrande de Reims pour protester contre le « lynchage » d’une femme en maillot de bain aurait dû être annulé, « une fois que les autorités judiciaires ont démenti tout aspect moral dans cette bagarre ».
« La précipitation est mauvaise conseillère et un appel au rassemblement, qui aurait pu avoir sa légitimité sur des faits solidement étayés, n’aurait pas dû être prévu pour le lendemain, quelles qu’aient pu être la frénésie des réseaux sociaux et l’emballement médiatique », finit par reconnaître l’association, reprochant notamment aux médias leur frénésie à relayer les informations de L’Union à l’origine du tapage médiatique... et donc du rassemblement.
Déclarant n’avoir « jamais évoqué le potentiel aspect religieux de l’affaire », le président Dominique Sopo estime que SOS Racisme se serait « trouvée entraînée dans une très mauvaise séquence ». Une séquence que de très nombreux internautes et militants antiracistes, très critiques à l’endroit de l’association, ont du mal à digérer. Le hashtag #SOSDissolution, signe d’un ras-le-bol de la façon dont le combat antiraciste est mené depuis de nombreuses années par l’organisation, a été abondamment utilisée depuis le 27 juillet sur les réseaux sociaux.
Lire aussi :
Agression à Reims, quel rapport avec l'islam ? Aucun, sauf que...
Dans un communiqué paru mardi 28 juillet au soir, elle juge que le rassemblement prévu au parc Léo Lagrande de Reims pour protester contre le « lynchage » d’une femme en maillot de bain aurait dû être annulé, « une fois que les autorités judiciaires ont démenti tout aspect moral dans cette bagarre ».
« La précipitation est mauvaise conseillère et un appel au rassemblement, qui aurait pu avoir sa légitimité sur des faits solidement étayés, n’aurait pas dû être prévu pour le lendemain, quelles qu’aient pu être la frénésie des réseaux sociaux et l’emballement médiatique », finit par reconnaître l’association, reprochant notamment aux médias leur frénésie à relayer les informations de L’Union à l’origine du tapage médiatique... et donc du rassemblement.
Déclarant n’avoir « jamais évoqué le potentiel aspect religieux de l’affaire », le président Dominique Sopo estime que SOS Racisme se serait « trouvée entraînée dans une très mauvaise séquence ». Une séquence que de très nombreux internautes et militants antiracistes, très critiques à l’endroit de l’association, ont du mal à digérer. Le hashtag #SOSDissolution, signe d’un ras-le-bol de la façon dont le combat antiraciste est mené depuis de nombreuses années par l’organisation, a été abondamment utilisée depuis le 27 juillet sur les réseaux sociaux.
Lire aussi :
Agression à Reims, quel rapport avec l'islam ? Aucun, sauf que...