Les signataires de la Charte de la diversité sont des entreprises qui témoignent de leur volonté de lutter contre les discriminations et de promouvoir la diversité. Mais une fois la charte signée, s'engagent-t-elles réellement sur le terrain ? Où en sont les entreprises signataires de la charte de la diversité ?
Le bilan Diversité 2012 établi par la Charte de la diversité et le cabinet de conseil en management, communication et opinion Internet Inergie vient répondre à cette question.
Ses résultats publiés le 18 décembre montrent en premier lieu que les entreprises signataires reflètent mieux la diversité dans leurs effectifs que les autres entreprises, avec 37 % de femmes cadres (contre 33,6 % dans la population active), 5 % de travailleurs handicapés (contre 2,8 %), 18 % de jeunes (contre 9,8 %) et 23 % de seniors (contre 20,9 %).
Autre remarque majeure : les grands groupes mettent en place beaucoup plus d'actions en faveur de la diversité que les PME. « Seuls les grands groupes (plus de 10 000 salariés) ont acquis un véritable niveau de maturité dans la mise en place de leurs actions et restent stables. Les plus petites entreprises ont subi de plein fouet les effets de la crise et marquent le pas cette année », est-il indiqué dans cette troisième édition du bilan de la Charte de la diversité.
Selon ce compte-rendu, 88 % des entreprises signataires mènent des actions pour la diversité. Elles vont cibler en ordre de priorité les personnes handicapées, les seniors, les femmes et les jeunes. Alors que les jeunes des quartiers populaires sont plus touchés par le chômage, « seuls 26% des signataires agissent spécifiquement sur l’emploi des habitants des quartiers sensibles », est-il remarqué.
Même les entreprises signataires de la Charte de la diversité ont du chemin à faire pour lutter contre les discriminations dans le monde du travail. D'ailleurs, moins de la moitié des signataires (47 %) ont répondu à l'étude qui a permis d'établir le bilan 2012. Un taux de réponse plutôt faible qui en dit long sur l'engagement des entreprises.
En écho, Claude Bébéar, le co-fondateur de la charte, a annoncé la suppression de 400 signataires du mouvement. « Les signataires ont l’obligation de nous rendre compte de leurs actions au moins une fois tous les deux ans. La Charte de la diversité ne peut pas servir de caution aux entreprises qui ne jouent pas le jeu », a-t-il déclaré. A ce jour, la Charte n'a aucune valeur contraignante.
Lire aussi :
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Autre remarque majeure : les grands groupes mettent en place beaucoup plus d'actions en faveur de la diversité que les PME. « Seuls les grands groupes (plus de 10 000 salariés) ont acquis un véritable niveau de maturité dans la mise en place de leurs actions et restent stables. Les plus petites entreprises ont subi de plein fouet les effets de la crise et marquent le pas cette année », est-il indiqué dans cette troisième édition du bilan de la Charte de la diversité.
Selon ce compte-rendu, 88 % des entreprises signataires mènent des actions pour la diversité. Elles vont cibler en ordre de priorité les personnes handicapées, les seniors, les femmes et les jeunes. Alors que les jeunes des quartiers populaires sont plus touchés par le chômage, « seuls 26% des signataires agissent spécifiquement sur l’emploi des habitants des quartiers sensibles », est-il remarqué.
Même les entreprises signataires de la Charte de la diversité ont du chemin à faire pour lutter contre les discriminations dans le monde du travail. D'ailleurs, moins de la moitié des signataires (47 %) ont répondu à l'étude qui a permis d'établir le bilan 2012. Un taux de réponse plutôt faible qui en dit long sur l'engagement des entreprises.
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