Une nouvelle fois, ce sont les musulmans qui trinquent en Birmanie. Sept musulmans ont été condamnés, mardi 21 mai, à des peines allant de 2 ans à 28 ans de prison pour leur rôle présumé dans les émeutes religieuses meurtrières en mars à Meiktila.
A la fin du mois de mars, dans cette ville du centre du pays, une dispute entre un marchand musulman et des clients bouddhistes avait dégénéré en violences interreligieuses. Selon les chiffres officiels, 44 personnes ont été tuées. 27 mosquées et 14 écoles islamiques avaient également été détruites.
Les sept accusés, dont un mineur, ont été condamnés notamment pour meurtre, incitation au meurtre et incendie, a indiqué Ye Aung Myint, avocat général de la région de Mandalay. En avril, trois musulmans avaient déjà été condamnés pour ces violences. Si 38 bouddhistes ont été poursuivis, aucun n'a encore été condamné pour ces émeutes qui visaient pourtant principalement des musulmans.
Ye Aung Myint s'est défendu de tout « préjugé basé sur la religion » dans le processus judiciaire. Les dernières condamnations de musulmans démontrent l’inverse. La communauté musulmane, estimée à 4 % en Birmanie, subit de plein fouet l'injustice de leur pays.
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