Au siège de l'ONU à New York, mardi 19 septembre, Emmanuel Macron a dénoncé le nettoyage ethnique des Rohingyas. © Elysée
La voix de la France était jusqu’ici absente s’agissant de la crise des Rohingyas. Pour sa première prise de parole devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président français Emmanuel Macron a dénoncé, mardi 19 septembre, le « nettoyage ethnique » visant la minorité musulmane des Rohingyas.
« Les opérations militaires doivent cesser, l'accès humanitaire assuré, et le droit rétabli, face à ce qui est, nous le savons, un nettoyage ethnique », a déclaré le chef de l’Etat, indiquant que « la France prendra l'initiative au Conseil de sécurité sur ce sujet ».
Une déclaration forte qui intervient quelques heures après l’allocution télévisée d’Aung San Suu Kyi, qui a minimisé le drame des Rohingyas en niant les persécutions à grande échelle menées par l’armée birmane.
« Les opérations militaires doivent cesser, l'accès humanitaire assuré, et le droit rétabli, face à ce qui est, nous le savons, un nettoyage ethnique », a déclaré le chef de l’Etat, indiquant que « la France prendra l'initiative au Conseil de sécurité sur ce sujet ».
Une déclaration forte qui intervient quelques heures après l’allocution télévisée d’Aung San Suu Kyi, qui a minimisé le drame des Rohingyas en niant les persécutions à grande échelle menées par l’armée birmane.