Les autorités birmanes sont impliquées dans le massacre de plusieurs personnes de l’ethnie Rohingya, la minorité musulmane du pays, indique le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme dans un communiqué daté du vendredi 27 juillet.
« Nous avons reçu un flot d’informations de source indépendante faisant état de réactions discriminatoires et arbitraires des forces de sécurité, et même de leur implication dans le déclenchement et le déroulement des affrontements », a déclaré le haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme Mme Pillay.
Selon les chiffres officiels du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les violences entre bouddhistes et musulmans dans l’État de Rakhine auraient fait au moins 78 morts et 70 000 déplacés, mais le bilan pourrait être plus lourd.
C’est le viol et le meurtre d’une jeune fille qui avait déclenché le 3 juin dernier, le lynchage de dix musulmans de l’ethnie Rohingya. De violents affrontements entre bouddhistes et musulmans avaient suivi, amenant le gouvernement à décréter l’état d’urgence dans l’Etat de Rakhine.
Mais « la réaction initiale des autorités aux violences communautaires pourrait s’être transformée en répression visant les musulmans, notamment les membres de la communauté des Rohingyas », déplore Mme Pillay.
Même si elle salue la décision du gouvernement d’inviter le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Birmanie, Tomas Ojea Quintana, du 30 juillet au 4 août, elle indique que cette visite ne remplacera pas une enquête indépendante sur les violences.
Elle appelle par ailleurs les responsables du pays à combattre avec force les discriminations et le racisme dont font l’objet les minorités comme les Rohingyas. Ces derniers sont considérés par l’ONU comme l’une des minorités les plus persécutées de la planète. Beaucoup de Birmans estiment qu’ils sont des immigrés illégaux venus du Bangladesh voisin. En Birmanie, les musulmans représentent 4 % de la population et les bouddhistes 89 %.
Ici et là, on se mobilise pour soutenir cette population martyrisée. Une manifestation qui dénoncera le massacre des Rohingyas est ainsi prévue à Paris, devant la tour Eiffel, mardi 31 juillet, à 17 h.
Lire aussi :
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Birmanie : face aux violences interreligieuses, l’état d’urgence décrété dans l’ouest du pays
En Birmanie bouddhiste, dix musulmans lynchés à mort, les conflits interreligieux ravivés
« Nous avons reçu un flot d’informations de source indépendante faisant état de réactions discriminatoires et arbitraires des forces de sécurité, et même de leur implication dans le déclenchement et le déroulement des affrontements », a déclaré le haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme Mme Pillay.
Selon les chiffres officiels du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les violences entre bouddhistes et musulmans dans l’État de Rakhine auraient fait au moins 78 morts et 70 000 déplacés, mais le bilan pourrait être plus lourd.
C’est le viol et le meurtre d’une jeune fille qui avait déclenché le 3 juin dernier, le lynchage de dix musulmans de l’ethnie Rohingya. De violents affrontements entre bouddhistes et musulmans avaient suivi, amenant le gouvernement à décréter l’état d’urgence dans l’Etat de Rakhine.
Mais « la réaction initiale des autorités aux violences communautaires pourrait s’être transformée en répression visant les musulmans, notamment les membres de la communauté des Rohingyas », déplore Mme Pillay.
Même si elle salue la décision du gouvernement d’inviter le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Birmanie, Tomas Ojea Quintana, du 30 juillet au 4 août, elle indique que cette visite ne remplacera pas une enquête indépendante sur les violences.
Elle appelle par ailleurs les responsables du pays à combattre avec force les discriminations et le racisme dont font l’objet les minorités comme les Rohingyas. Ces derniers sont considérés par l’ONU comme l’une des minorités les plus persécutées de la planète. Beaucoup de Birmans estiment qu’ils sont des immigrés illégaux venus du Bangladesh voisin. En Birmanie, les musulmans représentent 4 % de la population et les bouddhistes 89 %.
Ici et là, on se mobilise pour soutenir cette population martyrisée. Une manifestation qui dénoncera le massacre des Rohingyas est ainsi prévue à Paris, devant la tour Eiffel, mardi 31 juillet, à 17 h.
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