L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a pressé, dimanche 14 avril, les autorités birmanes de lui permettre l’envoi d’une délégation ministérielle chargée du soutien des minorités musulmanes dans ce pays, victimes d'une nouvelle vague de violences.
Cet appel est renouvelé à la Birmanie sept mois après son refus d’autoriser l’OCI à entrer sur le sol birman.
L'organisation, qui regroupe 57 pays musulmans, a demandé par ailleurs à la Commission de l'ONU pour les droits de l'Homme d'envoyer une mission d'enquête en Birmanie et a invité les pays voisins, comme le Bangladesh et la Malaisie, à aider au règlement du problème de la minorité musulmane.
A l’issue d'une réunion du comité de contact de l’OCI* sur la minorité musulmane des Rohingyas, son secrétaire général, Ekmeleddin Ihsanoglu, a jugé inacceptables les violences contre les musulmans en Birmanie. Fin mars, il avait exigé des autorités birmanes de mettre fin aux campagnes de haine et d'épuration ethnique menées par des extrémistes bouddhistes contre les musulmans.
Au même moment, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Birmanie, Tomas Ojea Quintana, avait affirmé disposer d'informations faisant état d'une implication de l'Etat et des forces de l'ordre dans des actes de violences lors des émeutes qui ont fait 43 morts en mars dans le centre du pays.
*Le comité de contact, formé en septembre, regroupe 11 des 57 membres de l'OCI selon un responsable : Afghanistan, Arabie saoudite, Bangladesh, Brunei, Djibouti, Egypte, Emirats arabes unis, Indonésie, Malaisie, Soudan et Turquie. Le Bangladesh et la Malaisie, comme la Thaïlande, sont pointés du doigt dans la gestion du conflit qui frappe les musulmans de Birmanie.
Lire aussi :
Birmanie : l'Etat impliqué dans les violences anti-musulmanes selon l'ONU
Birmanie : l’incendie d’une école musulmane ravive les peurs
Birmanie : l'ONU peine à reconnaître le racisme anti-musulman
Birmanie : lettre ouverte à France 2 après le reportage sur Aung San Suu Kyi
La Thaïlande à l’œuvre d’un trafic humain de Rohingyas, le scandale
Tariq Ramadan: la fraternité, un impératif face au massacre de musulmans en Birmanie
L’exil ou la mort : les musulmans en Birmanie, en voie d’extermination
La Birmanie ne veut pas de bureau de l’OCI
Cet appel est renouvelé à la Birmanie sept mois après son refus d’autoriser l’OCI à entrer sur le sol birman.
L'organisation, qui regroupe 57 pays musulmans, a demandé par ailleurs à la Commission de l'ONU pour les droits de l'Homme d'envoyer une mission d'enquête en Birmanie et a invité les pays voisins, comme le Bangladesh et la Malaisie, à aider au règlement du problème de la minorité musulmane.
A l’issue d'une réunion du comité de contact de l’OCI* sur la minorité musulmane des Rohingyas, son secrétaire général, Ekmeleddin Ihsanoglu, a jugé inacceptables les violences contre les musulmans en Birmanie. Fin mars, il avait exigé des autorités birmanes de mettre fin aux campagnes de haine et d'épuration ethnique menées par des extrémistes bouddhistes contre les musulmans.
Au même moment, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Birmanie, Tomas Ojea Quintana, avait affirmé disposer d'informations faisant état d'une implication de l'Etat et des forces de l'ordre dans des actes de violences lors des émeutes qui ont fait 43 morts en mars dans le centre du pays.
*Le comité de contact, formé en septembre, regroupe 11 des 57 membres de l'OCI selon un responsable : Afghanistan, Arabie saoudite, Bangladesh, Brunei, Djibouti, Egypte, Emirats arabes unis, Indonésie, Malaisie, Soudan et Turquie. Le Bangladesh et la Malaisie, comme la Thaïlande, sont pointés du doigt dans la gestion du conflit qui frappe les musulmans de Birmanie.
Lire aussi :
Birmanie : l'Etat impliqué dans les violences anti-musulmanes selon l'ONU
Birmanie : l’incendie d’une école musulmane ravive les peurs
Birmanie : l'ONU peine à reconnaître le racisme anti-musulman
Birmanie : lettre ouverte à France 2 après le reportage sur Aung San Suu Kyi
La Thaïlande à l’œuvre d’un trafic humain de Rohingyas, le scandale
Tariq Ramadan: la fraternité, un impératif face au massacre de musulmans en Birmanie
L’exil ou la mort : les musulmans en Birmanie, en voie d’extermination
La Birmanie ne veut pas de bureau de l’OCI